
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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30 mars 2021, par
S’il fallait encore une preuve, la pandémie de Covid-19 l’a apportée, en exposant les conséquences catastrophiques de décennies de privatisation et de marchandisation des services publics. Du jour au lendemain, on a vu des hôpitaux débordés, des soignants sans équipement de protection, des maisons de retraite transformées en mouroirs, des files d’attente interminables pour se faire tester, et des écoles peinant à renouer avec les enfants confinés.
En novembre dernier, une quinzaine d’organisations de soignants et de professions libérales lançaient, à l’initiative d’Opinion Internationale et de la FNI (Fédération Nationale des Infirmiers), la campagne Ensemble Prévention Covid. Convaincus que la lutte contre la Covid nécessiterait une politique globale de santé publique, de protection des personnes à risque en amont de leur éventuelle contamination, de soutien aux soignants de ville, de campagne et de proximité, les acteurs de cette campagne, issus tant du monde des soignants que des professions libérales, ont vite fait un triste constat… La campagne de vaccination a malheureusement suivi le même cours que la gestion de la crise depuis février 2020 : manque d’anticipation, gestion de la pénurie, mise en concurrence plus qu’en synergie des acteurs de santé, absence de communication mobilisatrice sur les mille et un gestes et actions de prévention dont la vaccination ne nous exonère nullement.
Mais la genèse du mal est ailleurs. Au travers de la publicité et des outils de communication et de propagande de masses se propage une vision marchande et individuelle du corps et de la santé (capital santé) valorisant l’aspect contractuel dans toutes les relations humaines. Dans cette optique, la supériorité des relations marchandes par rapport à toute autre forme de relation est affirmée. Un processus similaire de marchandisation touche les autres aspects sociaux qui déterminent la santé. Cette stratégie d’hégémonie idéologique et culturelle sert d’appui pour transformer en profondeur les processus institutionnels et les pratiques de soins. La standardisation des actes médicaux (cf. les « réformes » hospitalières, la tarification à l’acte), l’individualisation et la médicalisation de la maladie ou les techniques de management (gestion des ressources humaines, formations, création d’indicateurs) transforment les soins en une relation marchande entre un fournisseur (le professionnel de santé, l’institution de soins) et un acheteur (le patient ou le client).
D’un point de vue démocratique, la gestion globale des systèmes de santé ne peut faire l’impasse sur la nécessité de définir collectivement et par la participation citoyenne les objectifs, priorités et besoins en santé : c’est la notion de démocratie sanitaire. En outre, le système de santé, et tous ses acteurs devraient répondre à des objectifs clairs en faveur de l’intérêt collectif , définis démocratiquement. L’anticipation des besoins collectifs en santé guidés par les évolutions des modes de vie et des pathologies, par l’état de la planète, de la société et de sa population, doit également être au cœur des politiques de santé. La crise a démontré à quel point il est urgent de changer de système sanitaire. Dans le cadre de la conférence territoriale, il faudrait discuter de la question de la gouvernance du système de santé à la Réunion. Que ce soit la dengue ou le Covid, les épidémies ont démontré de la faillite complète du système. Il est donc plus que temps d’en changer.
« Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la santé » Socrate
Nou artrouv’
David Gauvin
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