Les temps sont durs pour Obama et ses amis

3 novembre 2014, par J.B.

La Suède vient de reconnaître l’État Palestinien. Il a suffi d’un décret pris le 30 octobre. C’est le premier pays d’Europe occidentale à prendre cette décision de rupture avec l’alignement sur la politique étrangère des États-Unis. Bien entendu, cela n’a pas plu au premier ministre d’Israël qui a déclaré que c’est un encouragement au terrorisme. On comprend son désarroi, car cette initiative Suédoise met la pression sur les autres gouvernements de l’Union européenne. Pour la honte de la France, c’est l’alternance en Suède avec des socialistes qui a ouvert cette voie ; Hollande et les socialistes arrivés au pouvoir au gré de l’alternance auraient pu rehausser le prestige de la France par cette reconnaissance. A ce jour, 145 pays ont déjà reconnu l’État Palestinien.

Cette décision de la Suède est un échec surtout pour le tandem Obama et Nétanyaou. Un de plus. En effet, deux jours avant, le 28 octobre, à l’ONU, 188 pays sur 193 ont demandé aux États-Unis. de lever l’embargo sur Cuba qui dure depuis 50 ans. Deux pays seulement ont voté contre : les États-Unis. du grand démocrate Obama et Israël du militariste Nétanyaou. C’était la 23e fois que la question revenait en séance plénière. Pour l’essentiel, la communauté internationale considère que c’est ridicule de continuer cet embargo qui n’a pas empêché le peuple cubain de se débrouiller, puis de donner des leçons de solidarité exemplaire au monde entier. La dernière en date, c’est l’envoi de 465 professionnels de santé sur le front de Ebola, c’est le plus gros contingent de tous les pays du monde. Pour une fois les dirigeants américains ont reconnu l’efficacité des Cubains et ont même accepté l’invitation cubaine de participer à une réunion d’experts sur Ebola qui s’était tenue à la Havane. Cela s’est passé le 20 octobre dernier.

On pouvait penser à un dégel. Pas du tout. Une semaine après cette rencontre exceptionnelle pour sauver le monde d’une redoutable épidémie, les États-Unis. et Israël se sont distingués en votant seuls contre la résolution de l’ONU qui demandait la levée de l’embargo. A 2 ans de la fin de son deuxième mandat, Obama n’a toujours pas respecté son engagement de la première mandature de fermer la base militaire de Guantanamo et de rendre au peuple Cubain ce territoire que l’armée américaine occupe en toute impunité depuis un demi-siècle.

Nous donnons de l’importance à ces informations car nos lecteurs doivent mesurer l’hypocrisie des donneurs de leçons de démocratie et de bonne gouvernance, qui fomentent des troubles de Cuba à Hong Kong, ou bien en l’imposent par des moyens militaires, comme en Irak, en Libye, en Syrie, etc. Voilà pourquoi nous disons que les temps sont durs pour Obama et ses amis.

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