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5 mars 2011, par
Le destin de la liberté d’expression suit un cours bien différent que celui qu’imaginaient les héros qui l’ont conquise. Ceux-là ont versé leur sang, érigé des barricades, connu les fers des bagnes, et les enfers de la solitude et de l’abandon, où les autorités envoient ceux qui pensent, écrivent et parlent en-dehors des balises disposées par l’arbitraire du pouvoir.
Ils ne se représentaient pas, sans doute, que la liberté pour laquelle ils combattaient pourrait être lentement paralysée par le trop-plein et sapée par le ressassement dégradant de ses propres thématiques. On ne tombe plus par terre par la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau par la faute à Rousseau : on est pris dans l’étau d’un discours unique, asséné sans relâche et à tous les modes par des publicistes interchangeables, sur toutes les antennes et dans presque toutes les pages de journaux.
Le langage de la liberté est à ce point dévoyé que chaque nouvelle restriction apportée aux libertés fondamentales s’annonce par « l’ouverture d’un débat ». Veut-on empêcher les jeunes musulmanes de glisser leur chevelure dans un foulard ? « Débat » sur la laïcité. Veut-on priver les travailleurs de leur droit à une pension après une vie de travail ? « Débat » sur les retraites. S’agit-il de mettre au ban Africains, Maghrébins, Roms, qu’ils soient ou non étrangers ? « Débats » sur l’identité nationale.
« Débat » : que peut bien vouloir dire ce mot aujourd’hui ? Un « débat » qui a les faveurs de l’opinion, tel que celui qu’organise la droite ultra de l’UMP avec l’ultra-droite Éric Zemmour peut-il être autre chose qu’un monologue ? Au moins certaines des réactions qu’il provoque permettent-elles à ceux qui auraient encore des doutes de savoir à qui ils ont à faire.
Interrogé par le “Nouvel Observateur” au sujet de la rumination collective Zemmour-UMP, le député du Nord Christian Vanneste a levé les dernières ambiguïtés (mais y en avait-il encore ?) relatives aux orientations contemporaines de son parti politique. À une question portant sur la loi Taubira posée par un journaliste du “Nouvel observateur”, l’élu déclare posément que ce texte, qui érige l’esclavage et la traite en crime contre l’Humanité, est la « honte de la République »… et affirme son caractère « anti-français ».
L’anti-France : un terme fourre-tout issu du discours pétainiste, qui ramasse l’antisémitisme et la crainte de la « négrification » de la France, thème récurrent du fascisme français des années 1930, entré dans le langage institutionnel sous l’Occupation.
On a bien dit « fascisme ». Et le fasciste, aujourd’hui, n’est plus un individu en chemise noire qui aboie contre la démocratie et le parlementarisme : c’est un monsieur (ou une madame) habillé(e) comme il faut et éduqué(e) où il faut, qui veut « débattre », « poser les vrais problèmes »… tout cela, bien sûr, « sans tabou ». À ce verbiage répond mécaniquement celui des médias, qui ne nomment plus ce type d’individu « facho » mais « décomplexé ». Lorsqu’il révèle — et c’est inévitable — ses convictions profondes en empruntant le langage du fascisme historique, on dit charitablement qu’il « dérape ». Il n’est plus une brute, bien au contraire ! Il est « impertinent », il « dit les choses ». Comme si la liberté d’expression consistait à dire et à « débattre » de n’importe quoi, sur la base de présupposés erronés et/ou nauséabonds, en utilisant la position dominante que donne le pouvoir. Comme si asséner des saloperies avec les mots de Pétain avait quelque chose à voir avec la liberté d’expression.
G.G.-L.
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