
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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9 septembre 2021, par
Le Congrès mondial de l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) se tient tous les quatre ans. Cette édition a pris des allures de répétition générale, avec en ligne de mire, la COP26 de Glasgow, en Écosse, en novembre 2021, pour le réchauffement climatique et, en 2022, la COP15 de Kunming, en Chine, pour la biodiversité. La Liste rouge de l’UICN comprend désormais 138.374 espèces dont 38.543 sont menacées d’extinction.
L’UICN a publié samedi 4 septembre, à l’occasion de son congrès mondial à Marseille sa très attendue « Liste rouge des espèces menacées », baromètre de la destruction de notre environnement, qui sera pour la première fois accompagnée d’une « Liste verte », recensant les succès en matière de conservation. Depuis 1964, les experts de l’Union Internationale de Conservation de la Nature publient ce recensement, classant espèce par espèce, sur une échelle de neuf catégories (de celles qui ne suscitent pas d’inquiétude à un définitif « éteinte ») des dizaines de milliers d’animaux, plantes et organismes vivants.
Les experts de l’organisation ont, au fil des ans, évalué et réévalué près de 135.000 espèces, dont près de 28 % sont aujourd’hui considérées comme menacées. « Les tendances montrent que nous sommes de 100 à 1.000 fois au-dessus des taux normaux d’extinction (...). Si l’augmentation se poursuivait à ce rythme, nous serons bientôt confrontés à une crise majeure », explique à l’AFP Craig Hilton-Taylor, patron du département qui gère la Liste rouge à l’UICN.
La dévastation de la nature par l’Homme, qui réduit drastiquement les habitats de la faune sauvage, ainsi que la surexploitation de certaines espèces, la chasse, la pêche et les trafics ont mis à mal le vivant. Mais, scientifiques et experts de la faune et de la flore s’inquiètent de plus en plus des effets du réchauffement climatique.
Des changements de catégorie ont déjà été expliqués en partie par la crise du climat, qui peut affecter directement les conditions de vie de certaines espèces, voire leur biologie même, par exemple les cycles de reproduction. Le passage d’une catégorie à l’autre peut avoir d’importantes conséquences pour une espèce, en termes d’incitation à durcir ou assouplir une législation, mais aussi de visibilité ou de financements. Il y a beaucoup de lobbying autour des révisions de la liste, reconnaît d’ailleurs Craig Hilton-Taylor. Et plutôt dans le sens d’éviter à certaines espèces emblématiques le passage dans une catégorie moins menacée. « Il y a beaucoup d’inquiétudes car, si une espèce descend d’une catégorie, les investissements s’arrêteront. C’est là que le statut vert va aider », explique le responsable.
Ce statut vert, ou liste verte, sur lequel l’UICN travaille depuis presque une dizaine d’années, va être attribué officiellement pour la première fois lors du congrès de Marseille. Il vise à labellisé les succès des programmes de conservation d’espèce menés dans des aires protégées notamment. Il prend en compte des critères de gouvernance et de planification et bien sûr, les résultats obtenus. L’objectif, selon le patron de la « Liste rouge », c’est de pouvoir « mesurer que [les] efforts sont couronnés de succès » : si nous n’avions rien fait, où en serait cette espèce ? Et si nous arrêtions tous nos efforts maintenant, que se passerait-il pour elle ? ». Il est toujours temps d’agir, les extinctions ne sont pas une fatalité.
« Les animaux menacés d’extinction ont le malheur d’avoir l’homme comme prédateur. » Hassen Mazouz
Nou artrouv’
David Gauvin
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