
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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15 septembre 2017, par
Le gouvernement a décidé de diminuer de 5 euros le montant des allocations logement. Cette décision entre en désaccord avec sa promesse de « donner plus de pouvoir d’achat ». Aussi tente-t-il de négocier avec les propriétaires une baisse de 5 euros des loyers pour que l’opération ne soit pas ressentie dans le budget des locataires. Pour les bailleurs sociaux, le gouvernement propose une contrepartie : le gel du taux du livret A. Or, le livret A est le seul argent placé pour la plupart des familles aux revenus modestes en capacité d’épargner. Son taux est déjà extrêmement bas, moins de 1 %. Ce qui signifie qu’aujourd’hui, l’argent placé sur un livret A a un taux d’intérêt inférieur à celui de l’inflation. Le gel du taux aura donc pour conséquence de pérenniser cette situation intolérable.
Dans une dépêche parue dans le « JIR » d’hier, le président de l’Union sociale de l’habitat, regroupant plus de 700 bailleurs sociaux, annonce qu’il sera difficile de répercuter sur les loyers la baisse des allocations logement. Il précise d’ailleurs qu’en France, la trésorerie des bailleurs sociaux s’élève à 7 milliards d’euros, dont 2 milliards issue des dépôts de garantie des locataires.
Au fil des années, les bailleurs sociaux constatent qu’il est de plus en plus difficile pour une famille vivant dans un logement social d’en sortir pour aller dans le secteur privé. Cela est dû en effet à des loyers beaucoup trop chers par rapport aux capacités contributives des locataires. Par conséquent, une famille qui vit en HLM va y rester de très nombreuses années, voire des décennies. Quand elle entre dans le logement social, elle verse une caution qui est encaissée par le propriétaire. Le bailleur social a l’obligation de restituer la caution au centime près si le logement est rendu en bon état. Mais durant toute la location, le propriétaire peut faire ce qu’il veut de cet argent. Et il y a fort à parier que l’argent de la caution des locataires n’est pas placée sur une épargne à un taux inférieur de 1 %. À l’échelle de la France, cela représente 2 milliards. Il serait intéressant de savoir combien rapportent aux bailleurs sociaux les intérêts de ces 2 milliards d’euros ? Une chose est sûre, les locataires n’ont droit à rien alors que c’est leur argent. C’est une illustration supplémentaire d’un système où le locataire du logement social arrive en fin de chaîne et doit tout payer.
J.B.
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