
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
7 avril 2016, par
Depuis hier, la grève générale est lancée dans le BTP. Ce mouvement n’est pas une surprise. Les négociations salariales sont en effet bloquées dans ce secteur. La direction ne veut pas aller au-delà d’une augmentation de… 0 %. Ce n’est pas la première fois que le BTP est touché par une grève, mais celle-ci se déroule dans un contexte inédit.
C’est tout d’abord la situation sociale globale de La Réunion. Notre île n’a jamais connu un chômage aussi important. Le nombre de demandeurs d’emploi dépassait 180.000 en février dernier, d’après les chiffres de Pôle emploi. Cette crise met une pression considérable sur le dos des travailleurs. La menace d’être au chômage, ne subir une baisse importante de ses revenus et de ne pas retrouver un autre travail est en effet permanente.
C’est sur cette situation que vient se greffer le projet de loi El-Khomri. Le gouvernement veut imposer la flexibilité dans ce qu’il appelle « le marché du travail ». Logiquement, cette flexibilité veut dire qu’un travailleur exercera au cours de sa période d’activité de nombreux emplois. Le discours des partisans de la loi El-Khomri est de dire que les licenciements et les embauches sont facilités, et que cela permet d’aller vers la réduction du chômage. Cela veut donc dire qu’au cours de son parcours professionnel, un travailleur connaîtra plusieurs périodes de chômage. Là où cette flexibilité est acceptée, les travailleurs au chômage ont droit à des indemnités représentant quasiment l’équivalent de leur salaire, et sont en formation pendant cette période avec un nouvel emploi à la clé. Autrement dit, se succèdent des périodes de travail et de formation sans perte de revenu. Pour que cela fonctionne, le taux de chômage doit être faible, et les droits des travailleurs élevés.
Mais dans un pays comme La Réunion, où le taux de chômage est proche de 30 %, faciliter les licenciements est la porte ouverte à tous les abus. Comment retrouver rapidement un travail dans ces conditions ? De plus, le projet de loi cherche à enlever aux travailleurs la protection de la loi, tout en contournant les représentants syndicaux que les salariés se sont choisi pour défendre leurs droits. La conséquence, c’est la précarité, le nivellement des droits par le bas. Il est donc facile de comprendre pourquoi les jeunes sont particulièrement motivés pour participer aux manifestations. Ils voient s’ouvrir devant eux une vie de précarité.
Pour le BTP, l’application d’une telle loi supprimerait l’existence de négociations salariales telles que nous les connaissons, puisque c’est l’accord d’entreprise qui aurait la priorité. Avec un chômage aussi important, comment les travailleurs d’une entreprise pourraient-ils se faire entendre ? Il est nécessaire qu’ils bénéficient de garantie qui s’imposent partout, celles de la loi et de la discussion collective.
J.B.
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