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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
13 mai 2016, par
La loi El Khomri a été adoptée hier en première lecture à la suite du rejet de la motion de censure déposée par l’opposition. Ce texte a recueilli les voix de la droite et des députés communistes. Un seul député de La Réunion a voté pour cette motion destinée à faire tomber le gouvernement, c’est Thierry Robert.
Au même moment partout en France, d’importants défilés ont rassemblé des personnes opposées à cette réécriture du Code du Travail, ainsi qu’à la méthode choisie par le gouvernement pour faire adopter une loi aussi importante sans débat. De nombreux lycées étaient bloqués, et plusieurs manifestations ont donné lieu à des affrontements.
La colère est grande en France contre un texte qui s’attaque à des acquis obtenus à la suite de décennies de luttes.
C’est en effet la remise en cause de la protection de la loi. Les conventions collectives n’auront plus aucun effet, car elles pourront être remplacées par des accords d’entreprise pour déterminer le temps de travail ou les salaires. Il suffira d’un trimestre de baisse du chiffre d’affaires pour avoir le droit de licencier dans les entreprises de moins de 10 salariés. De plus, la loi veut permettre de contourner les instances représentatives des travailleurs en permettant le recours à des référendums internes.
Outre les travailleurs, l’autre grande cible sont les syndicats. C’est en effet grâce à la négociation, et aussi à l’action comme l’a montré la récente grève dans le BTP, que les syndicats arrivent à obtenir des accords qui permettent de faire avancer les droits des travailleurs. Ce sont les conventions collectives. Si la loi El Khomri était déjà appliquée, l’augmentation obtenue par les travailleurs du BTP suite à la grève pouvait être remise en cause dans n’importe quelle entreprise. À La Réunion, où le taux de chômage approche de 30 %, c’est une protection qui est enlevée.
Des conventions collectives qui ne servent plus à rien, des référendums pour contourner les représentants élus des travailleurs : la loi El Khomri fait peser une menace mortelle sur les syndicats. Cela est d’autant plus grave qu’à un an de l’élection présidentielle, le programme annoncé par l’opposition veut aller très loin dans la casse sociale. Si elle est élue, alors les syndicats n’auront plus le droit pour défendre les intérêts des travailleurs.
J.B.
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