
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
10 mars 2022, par
Le récent féminicide remet en lumière un mal sournois qui frappe la société Réunionnaise, la violence faite aux femmes. Même s’il y a des avancées, ce mal gangrène en profondeur notre Péi.
La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention dite « d’Istanbul »), ratifiée par la France le 4 juillet 2014, définit les violences à l’égard des femmes comme « tous les actes de violence fondés sur le genre qui entraînent, ou sont susceptibles d’entraîner pour les femmes, des dommages ou souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou économique ». De cette définition émergent deux points qu’il est nécessaire d’expliciter afin de mieux cerner le phénomène des violences faites aux femmes. Le premier est que ces violences peuvent prendre de multiples formes. Elles sont physiques, sexuelles, verbales, psychologiques, économiques. Elles peuvent également être distinguées selon la sphère de vie au sein de laquelle elles ont lieu (privée, publique, professionnelle, scolaire, universitaire, etc.) et selon l’auteur (conjoint ou ex-conjoint, membre de la famille, collègue de travail, cercle amical, etc.). Le second point est que ces diverses manifestations de la violence à l’égard des femmes reposent sur un socle commun. En effet, qu’il s’agisse des violences conjugales, des violences sexuelles, du harcèlement sexuel ou encore des différentes formes de contraintes que l’on fait peser sur la sexualité des femmes (mutilations sexuelles féminines, mariages forcés, etc.), ces violences sont perpétrées contre des femmes précisément parce qu’elles sont des femmes et ne prennent sens que lorsqu’elles sont replacées dans un contexte plus large d’inégalités entre les hommes et les femmes. La déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes adoptée par l’Assemblée générale de l’Onu le 20 décembre 1993 établit que « la violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination exercées par les premiers et freiné la promotion des secondes, et […] compte parmi les principaux mécanismes sociaux auxquels est due la subordination des femmes aux hommes ».
Fléau mondial à l’ampleur méconnue, les violences faites aux femmes et aux filles ne connaissent pas de frontières géographiques ni culturelles. Toutefois, le risque est plus élevé pour les femmes pauvres ou marginalisées, fréquemment exposées à la violence de leur conjoint. Les violences faites aux femmes et aux filles prennent des formes très diverses : violences domestiques, harcèlement ou agressions sexuelles, mariage précoce et forcé, exploitation sexuelle, crimes dits "d’honneur" et mutilations génitales féminines, notamment. Elles trouvent leur origine dans les inégalités auxquelles les femmes et les filles font face toute leur vie, de l’enfance à la vieillesse. En général, les auteurs de ces violences croient que brutaliser les femmes et les filles est un comportement normal ou approprié, approuvé par la société. Ils estiment donc pouvoir les commettre sans aucune réprobation. Constituant l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde, les violences faites aux femmes et aux filles ont un effet dévastateur sur la vie des femmes, leur communauté et la société en général. Il est temps de dire "ça suffit !". Nous voulons en finir avec les violences faites aux femmes et aux filles. Nous estimons que les violences faites aux femmes et aux filles constituent l’un des principaux obstacles à la lutte contre la pauvreté. Ces violences ruinent la vie des femmes et divisent les communautés. Mais elles sapent aussi les efforts de développement et entravent la construction de démocraties solides et de sociétés justes et pacifiques. Les violences enferment les femmes et les filles dans la pauvreté. Elles limitent les choix des femmes en restreignant leurs possibilités d’accéder à l’éducation, de gagner leur vie et de participer à la vie politique et publique. La pauvreté les expose à davantage de violences et limitent leurs moyens de s’y soustraire.
On dénombrait 129 femmes tuées par leur compagnon en 2013 en France, 201.000 femmes victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur compagnon ou ex-compagnon et 83.000 viols ou tentatives de viol chaque année en France. Les violences faites aux femmes touchent des femmes de tous âges et de toutes catégories sociales. Au cours de l’année 2013, 129 femmes ont été tuées par leur partenaire : 121 par leur mari, concubin ou pacsé et 8 dans le cadre de relations non officielles (amant, petit ami, relation épisodique) . Dans 41% des cas, la victime avait subi des violences antérieures de la part de son partenaire. Les violences faites aux femmes sont longtemps restées cachées, ignorées en tant que fait de société et question de sécurité et de santé publique. Il a fallu attendre les années 1990 pour que les premières enquêtes sur le sujet soient réalisées et que leur ampleur soit révélée. L’enquête Enveff (Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France), réalisée en 2000, fut la première enquête scientifique de grande ampleur permettant de mesurer de manière précise les violences faites aux femmes. Elle a notamment permis d’estimer un taux global de violences dans le couple subies par les femmes en France. À partir des réponses données à une batterie de vingt-deux questions, un indicateur a été construit selon la fréquence et le type de violences subies. Cet indicateur comprend deux niveaux : les situations de violences graves qui correspondent aux insultes répétées, au harcèlement psychologique et dans de plus rares cas à un acte de violence physique ou sexuelle unique ; les situations de violences très graves, qui regroupent les cumuls de violences : agressions physiques et sexuelles associées aux violences verbales et au harcèlement psychologique.
La France essaie de se doter d’un arsenal de mesure, mais l’exemple de la semaine dernière démontre que les mesures sont inefficaces et insuffisantes. A coté, l’Espagne a mis en oeuvre des mesures qui ont démontré de leur efficience. Selon ONU Femmes, l’Espagne bénéficie d’une des lois les plus protectrices dans le monde. Une loi-cadre intitulée : « Mesure de protection intégrale contre les violences conjugales » a en effet été votée en 2004. Elle a été complétée en 2017 par une loi « pacte d’État » contenant 290 mesures interministérielles. Dans les faits, ces lois se traduisent par « des équipes de police spécialisées et référentes pour le suivi des dossiers, des tribunaux spécialisés pour traiter des violences de genre aussi bien au civil qu’au pénal ainsi qu’une protection complète et immédiate de la victime. La victime peut bénéficier de l’autorité parentale exclusive », a expliqué Marie-Pierre Badré. L’Espagne délivre également 17 fois plus d’ordonnances de protection que la France et dispose de 33 % d’hébergement spécialisé supplémentaire. Il convient à ce stade de préciser que l’Espagne, comptant sur des lois progressistes, est surtout doté d’un budget conséquent pour les mettre en œuvre. 748 millions d’euros sont dépensés chaque année par le gouvernement espagnol pour lutter contre les violences faites aux femmes. Cela représente 16euros par an et par habitant, contre 5 euros seulement en France… et pendant ce temps la il y a en tout et pour tout 7 téléphones d’urgence sur toute l’île, aucune solution d’accompagnement institutionnel, et surtout la plate forme d’accompagnement est en France et personne n’y parle ni créole ni shimaoré. Face à l’ampleur de ce mal dans notre Péi, il nous faut mettre en oeuvre nos propres mesures dans le cadre de la République. Mais c’est ici que la décision la plus pertinente peut être prise et pas à Paris. Néanmoins, pour toutes ces femmes nous devons mener ce combat.
« Appeler les femmes « le sexe faible » est une diffamation ; c’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes. » Ghandi
Nou artrouv’
David Gauvin
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