
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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14 juin 2017, par
À deux semaines du début de la campagne sucrière, c’est toujours l’incertitude sur le prix de la canne à sucre. Les discussions entre les planteurs et Tereos sont interrompues. Tereos a préféré la politique de la chaise vide lors d’une rencontre qui était prévue voici une semaine jour pour jour. Plus grave encore, il a assigné en justice les planteurs qui manifestaient leur mécontentement face à l’attitude de l’industriel en bloquant les entrées des usines sucrières. Lundi, des centaines de planteurs de la CGPER se sont rendus en défilé vers le tribunal pour répondre à l’assignation. C’est par un SMS que le président de la Chambre d’Agriculture alors en pleine manifestation a appris que finalement, Tereos levait sa demande d’assignation.
La lutte des planteurs est exemplaire. Elle se fait dans l’unité des revendications quelles que soient les organisations syndicales. Le mot d’ordre est de demander une augmentation de 6 euros du prix de base de la tonne de canne à sucre. Cette demande ne tombe pas du ciel. Elle est le résultat d’une revendication d’égalité. En effet, si le prix de base de la canne à sucre payé par l’usinier est de 39,09 euros par tonne d’une richesse en sucre de 13,8 %, soit 138 kilos de sucre par tonne, les planteurs ont calculé qu’en déduisant les subventions versées à Tereos, l’industriel paie en réalité 18 euros par tonne de canne. Les planteurs de La Réunion demandent donc que le prix payé par Tereos pour acheter sa matière première dans notre île soit aligné sur le prix que paie Tereos pour acheter une tonne de betteraves sucrières, soit 24 euros toutes subventions déduites. Il en résulte donc les 6 euros demandés, pour que le planteur réunionnais voit le prix de référence augmenter enfin, ce qui n’est pas arrivé depuis plus de 20 ans.
Les planteurs jouent leur avenir, et ils savent qu’ils peuvent compter sur le PCR qui est la seule organisation politique qui a toujours été à leurs côtés. Le président du PCR a, lors de sa dernière conférence de presse, appelé au rassemblement autour de la cause des planteurs. Gageons que l’appel d’Elie Hoarau et la poursuite de la lutte unitaire des planteurs puissent donner bientôt des résultats positifs.
J.B.
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