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13 janvier 2011, par
N’allons pas dire que nous sommes surpris : une échéance électorale approche et, comme il se doit, la "justice" est prise d’un accès de zèle bien ordonné, qui, — il fallait s’y attendre — se déploie exclusivement envers les élus de l’Alliance et leurs alliés. Dernier en date à faire les frais de cette soudaine pulsion des prétoires, le maire de Saint-Leu Thierry Robert, convoqué à la gendarmerie en pleine préparation des cantonales. Nouvel épisode dans l’interminable chronique de l’institution la moins décolonisée de notre pays, ce regain d’acharnement s’inscrit aussi dans celle du sarkozisme appliqué aux Réunionnais. Sous l’impulsion de Paris, le tandem Préfecture-Tribunaux s’est attaqué aux élus dont la couleur ne plaît pas au locataire de l’Elysée, désespérément à la recherche de voix. Ainsi, Pierre-Henry Maccioni n’a pas hésité à traîner les maires en justice. Surtout, la vieille tendance des tribunaux administratifs et judiciaires, d’ajuster leur agenda à celui des échéances politiques, a connu un nouvel élan.
En amont des élections régionales, le Tribunal administratif et le Conseil d’Etat ont annulé quatre élections décisives pour la gauche : deux scrutins municipaux, à Saint-Paul et à Saint-Louis, ainsi que deux cantonales, à Saint-Leu et à Saint-Denis. Les premiers avaient porté deux communistes à la tête de grandes communes auparavant détenues par la droite. L’annulation de l’élections cantonale visait, à Saint-Leu, Isabelle Poudroux...et à travers elle, Thierry Robert, coupable de sympathie envers l’Alliance. A Saint-Denis, c’est un conseiller général socialiste qui était invalidé. Les motifs allaient d’un défaut de ressemblance entre une poignée de signatures, dans une commune de 100.000 habitants, à des rumeurs de messe noire. Autant dire, du vent. Ou, en tous cas, rien qui ait jamais justifié l’annulation d’une élection à droite...où il s’en passe pourtant bien d’autres. La réélection de l’ensemble des candidats visés par la "justice" administrative a immédiatement ouvert un second round, cette fois-ci dans l’arène judiciaire. Claude Hoarau, devenu l’homme à abattre après sa victoire confirmée contre l’un des agents les plus zélés de l’Elysée, a subi des gardes à vue répétées, sur la base de motifs plus ésotériques les uns que les autres. On lui a, entre autres perles de procédure, reproché d’avoir embauché un fonctionnaire territorial titulaire.
Pendant ce temps, comme il se doit, la commune du Tampon et la CASUD faisaient le plein d’amis de Didier Robert, sans que le Palais ne trouve à y redire. Cyrille Hamilcaro, défait lors de la municipale de 2008, défait encore en 2009, passait quelques minutes au commissariat, pour vérifier que, comme de juste, il ne serait pas inquiété dans de sombres affaires de location de terrains datant de sa mandature. Tranquillité confirmée récemment dans d’autres affaires par un tribunal, sans que cela ne surprenne quiconque.
Les exploits de cette justice pas vraiment aveugle pourraient remplir des volumes. A l’approche d’un scrutin, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que, selon des documents publiés par la presse, Jean-Louis Lagourgue aurait payé des gens pour tenir des bureaux de vote à Sainte-Marie. Ce qui constitue, bien entendu, une infraction caractérisée à la loi. Mais qui s’en soucie ? Les multiples articles de journaux soulignant l’irrégularité patente de la chose et une interpellation par un collectif n’ont pas le moins du monde ému le Parquet. Avant-hier, des citoyens favorables à Thierry Robert se sont rassemblés devant la gendarmerie, excédés par ce nouvel acte de procédure fort politisé et fort grodwa. Un rassemblement pacifique, monté en épingle - il fallait s’y attendre- par la presse proche de l’UMP. Celles-ci est pourtant bien injuste en accusant Thierry Robert de "marcher" sur la justice. Car il faudrait, pour cela, qu’il y en ait une.
G.G.-L.
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