
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
20 mai 2016, par
De France, les images des manifestations contre la loi El Khomri donnent une large place aux affrontements entre des casseurs et des policiers. Les scènes sont très violentes. Mercredi, pendant que des policiers défilaient pour dénoncer la haine dont ils se sentent victimes, deux d’entre eux ont failli être tués lors de l’incendie volontaire de leur véhicule. Les vidéos d’interpellation musclées fleurissent sur Internet. Ces images font passer au second plan les revendications légitimes du mouvement social, ce qui peut le discréditer aux yeux de certains. Les auteurs des faits de violence seront implacablement poursuivis et châtiés, a ainsi annoncé le Premier ministre.
Tout près de nous à Mayotte, des scènes aussi violentes ont lieu. Des casseurs mettent des familles hors de chez elles et incendient leur maison. Les gendarmes assistent à la scène mais contrairement à ce qui se passe en France, ils ne chargent pas les incendiaires. Les auteurs de ces actes ne sont pas interpellés et encore moins condamnés à de la prison ferme. Le travail des forces de police se limite à évacuer les victimes des violences vers la place de la République de Mamoudzou où elles sont parquées dans l’attente d’une solution.
Les incendies de Mayotte sont pourtant des actes prémédités. Cela fait déjà deux semaines que le tract annonçant une chasse raciste à Bouéni a été publié dans la presse mahoraise. Le gouvernement était donc prévenu. Il aurait pu agir pour empêcher ce déchainement de violences. Rien n’a été fait, et le jour annoncé, les incendiaires sont passés à l’action sans avoir à trouver en face d’eux des cordons de CRS pour protéger les victimes désignées des exactions.
Ce traitement à deux vitesses interroge. Comment en France le gouvernement peut-il réprimer fermement des actes de violence tout en laissant impuni des actes de même nature à Mayotte, un territoire qui fait partie de la République et qui est même devenu un département français depuis 5 ans. Manifestement, le gouvernement refuse d’y appliquer les lois de la République. Les auteurs de ces actes seront-ils poursuivis avec la même rigueur que les casseurs en France ? Le gouvernement emploiera-t-il le même langage à leur égard ? Manifestement ce n’est pas le cas, c’est à se demander à quel jeu dangereux joue la France à Mayotte.
J.B.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)