Menaces mortelles de l’O.M.C.

22 juillet 2008

Une trentaine de pays - sur les 152 de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) - sont réunis depuis hier à Genève pour une semaine, afin de préparer la fin des négociations du cycle de Doha commencé il y a 7 ans. Derrière les proclamations de bonnes intentions et les discours hypocrites des États qui dominent le commerce mondial, le but de ces négociations pour les plus riches de la planète est d’augmenter toujours davantage leurs profits.
Pour les plus riches, seule doit compter la loi du marché, c’est-à-dire la barbarie de la loi de la jungle, la loi du plus fort. D’ailleurs, ils font tout pour obtenir une ouverture accrue des marchés des pays émergents pour leurs produits industriels.

Or, La Réunion n’est pas à l’écart de ce monde sauvage et non solidaire : voir la hausse des prix des marchandises importées et la baisse du prix de notre sucre, comme de notre quota sucrier. D’ailleurs, lorsque l’accord sucrier européen sera arrivé à son terme dans six ans, c’est le cours mondial du sucre qui sera le prix de référence pour notre filière canne.
Les premières discussions de cette réunion de l’OMC ont confirmé que les puissants veulent accentuer les inégalités des échanges mondiaux et le partage inéquitable des revenus. L’Union européenne sera de plus en plus soumise aux règles de l’OMC.

Comment aller vers un développement durable de La Réunion dans ces conditions ? Face aux menaces mortelles qui pèsent sur notre filière canne et sur notre autosuffisance alimentaire, il faut une prise de conscience collective de ce danger. Et une discussion entre toutes les parties concernées pour trouver des solutions réunionnaises.

 L. B. 


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