
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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12 janvier 2018, par
Tandis que nous préparions « Égalité et Développement - Propositions pour un débat » (Octobre 1990), nous avions interrogé EDF pour tester une idée : au moment du remplacement des turbines de l’usine de Sainte-Rose, pourquoi ne pas installer les nouvelles turbines plus performantes en un point plus haut (restant à calculer) pour : 1 - soit récupérer l’eau une fois turbinée et l’utiliser pour une irrigation distribuée par réseau gravitaire, 2 - soit la pomper aux heures creuses pour réalimenter une retenue située en altitude et la réinjecter ensuite dans le nouveau site abritant les nouvelles turbines.
Nous avions même proposé d’utiliser l’énergie de l’eau au sortir des turbines pour produire, avant que cette eau ne soit ré-pompée ou orientée vers l’irrigation, de l’électricité à distribuer vers les quartiers environnants.
Nous avions eu droit, de la part du responsable EDF alors contacté, à un exposé nous démontrant l’infaisabilité d’un tel système que, malgré son ton jusque-là bienveillant, notre interlocuteur avait fini par qualifier avec ironie de « solution de type Shadocks », ajoutant même que si c’était aussi simple que ça, « EDF y aurait elle-même pensé depuis longtemps ».
Et pourtant, sans que nous en ayons eu nous-mêmes connaissance, ce système « à la Shadock » existait depuis 1890 en Suisse et en Italie et depuis 1933 en France boréale.
Il ne s’agit pas ici de faire le procès de ce responsable d’alors ni de quiconque, simplement de souligner la dépendance technologique et décisionnelle dans laquelle nous nous trouvions alors.
Le résultat ? Depuis 1979, tous les 2 jours, 1 million de mètres cubes d’eau douce sont jetées à la mer, gaspillés parce que — ignorance ou suffisance ?— des techniciens se sont focalisés sur la mission qui leur avait été assignée : produire le maximum d’électricité avec l’eau dont ils disposaient et qu’importe si — en dépit des observations réitérées du PCR dont notre journal se faisait l’écho dès 1976 — cette ressource si précieuse et pure devait pour cela être jetée à la mer.
Et pendant ce temps-là, les STEP (stations de transfert d’énergie par pompage) ne cessaient et ne cessent de se multiplier de par le monde, la dernière en date devant être construite au Maroc à 70 kilomètres d’Agadir.
Cette STEP sera construite par Vinci Construction. Elle mobilisera 840 personnes (dont 780 recrutées sur place) pendant 48 mois au moins pour un coût de 284 millions d’euros.
Innovation supplémentaire, cette STEP bénéficiera pour le pompage de l’eau — déjà turbinée — vers le bassin supérieur de l’énergie produite par un parc éolien situé à proximité.
Mais à La Réunion, en 2010, nous avons opté pour le démantèlement des solutions basées sur l’exploitation de toutes les sources d’énergies renouvelables et/ou inépuisables dont notre île est pourtant si riche.
Nous avons préféré suivre les conseils d’aviseurs nous conduisant à jeter à la mer des milliards de mètres cubes d’eau douce et construire, pour plus de 2 milliards d’euros et des dégâts environnementaux irréversibles, une route en mer.
Quand donc cesserons-nous de consentir à nous laisser embringuer dans cette politique « bato fou » si bien dénoncée par Ziskakan ?
« Mon péi bato fou
Ousa banna i ral anou ? »
Jean
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