
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
25 octobre 2016, par
Jeudi, l’Union européenne doit valider un accord commercial de libre-échange avec le Canada, le CETA. Mais à ce jour, un tel projet est impossible. En effet, le Parlement de la Wallonie a renouvelé son opposition au CETA. Il craint qu’un tel accord mette en péril des pans de l’économie de cette région de Belgique, et qu’il entraîne la mise au chômage de milliers de travailleurs.
La Belgique est un État fédéral. Sa Constitution précise que les régions qui la composent doivent donner leur accord préalable à toute décision du pouvoir central touchant à leurs compétences. Cela veut dire que si le Parlement de la Wallonie n’est pas d’accord avec la signature du CETA, la Belgique ne pourra pas ratifier le traité. Par conséquent, faute d’unanimité au sein des 28 États de l’Union européenne, le CETA ne pourra pas être ratifié et ne s’appliquera donc pas.
Au sein de la Wallonie, la question de l’intégration dans une vaste zone de libre-échange a donc suscité un débat. Cette région a la possibilité de peser sur les décisions afin de défendre les intérêts de ces concitoyens. Autrement dit, si le futur traité ne prend pas en compte les attentes d’une région de la Belgique, alors il ne pourra pas se faire.
La Réunion est aujourd’hui confrontée à une situation comparable à celle vécue par la Wallonie. L’Union européenne veut en effet signer un accord de libre échange avec les pays de l’Afrique orientale et australe. C’est un ensemble de plus de 600 millions d’habitants qui comprend notamment tous les voisins de La Réunion. Cet accord doit leur permettre d’exporter sans quota ni droit de douane leurs productions vers notre île. Ces dernières sont les mêmes qu’à La Réunion, et elles ont un coût de production nettement inférieur. L’argument selon lequel La Réunion peut bénéficier d’une disposition spécifique du Traité européen ne résiste pas à l’expérience. En effet, l’abolition des quotas sucriers s’appliquera aussi à La Réunion l’année prochaine. Bien que les 200.000 tonnes de sucre produites dans notre île sont une infime partie des 16 millions issues des usines européennes, cette décision s’appliquera dans toute sa rigueur pour La Réunion. C’est ce qu’a confirmé le président de la République dans son discours tenu en août 2014 devant les professionnels de la filière canne-sucre.
En conséquence, la menace de l’APE est bien réelle. Elle fait courir un grave risque pour la survie du secteur productif à La Réunion. Mais à la différence de la Wallonie, La Réunion n’a aucun moyen pour défendre ses intérêts. La signature de l’APE intérimaire en 2009 s’est faite à Maurice sans que les Réunionnais n’aient un élu pour les représenter. Le cadre actuel interdit aux assemblées réunionnaises d’emettre un avis contraignant susceptible de suspendre la signature de l’APE.
C’est pourquoi le PCR propose que La Réunion puisse être dirigée par une assemblée unique dotée de compétences lui permettant de négocier avec les pays voisins les conditions de son intégration dans son environnement économique régional. L’exemple de la Wallonie montre qu’un petit pays par le nombre d’habitants peut avoir la capacité de défendre ses intérêts face à une Union européenne de plus de 400 millions d’habitants, à condition d’avoir les moyens institutionnels de le faire.
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