« Morale et politique »

10 avril 2008, par LB

Sous le titre « Morale et politique », “le Quotidien” d’hier publie une lettre du député-maire du Tampon où il justifie ses récentes prises de position, en particulier lors de l’élection de la direction du Conseil général. Il dit qu’il refuse les « alliances de circonstance » et que « faire de la politique (...) c’est porter un véritable projet, c’est se battre pour des valeurs ».
Et bien, M. Robert, c’est justement sur cette base que des élus différents se sont unis pour construire une large majorité. Bien sûr, la vie montrera l’efficacité réelle et la loyauté de cette union mais pour l’instant, l’ex-élu UMP n’a pas de preuve qu’elle ne respecte pas les électeurs.

En tout cas, mercredi soir à la télévision, la présidente du Département a parlé de façon très positive de la façon dont les élus de la majorité ont travaillé dans la journée sur l’avancée de leur projet. Nassimah Dindar a aussi souligné que celui-ci devra être réalisé en partenariat avec toutes les autres collectivités réunionnaises.
En quoi cette concertation constructive entre élus réunionnais au service du pays est-elle condamnable ? Pourquoi lui faire des procès d’intention ?

D’ailleurs dans le journal cité plus haut, on peut lire les propos du maire de Salazie sur l’accord entre les maires de l’Est pour l’élection hier de la direction de la CIREST. Pour lui, ce consensus « découle d’une envie commune : travailler pour l’Est d’abord, nous ne sommes plus dans un combat de politique politicienne ».
Cela rejoint l’appel relancé avant-hier par son collègue de Sainte-Suzanne, Maurice Gironcel, pour renforcer l’union entre Réunionnais autour d’un projet de développement durable. Cette politique-là n’est-elle pas la plus morale ?

L. B.


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