
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
21 décembre 2015, par
Hier sur Réunion Première, un historien a déclaré que c’est avec François Mitterrand que la célébration du 20 décembre est passée de l’espace privé à l’espace public. C’est faux. Comme Témoignages le rappelait samedi, les Réunionnais n’ont pas attendu l’arrivée de la gauche au pouvoir en France pour commémorer l’abolition de l’esclavage au grand jour. Sous l’impulsion du Parti communiste réunionnais, des militants ont lutté pour ne pas que le 20 décembre tombe dans l’oubli. Quand des maires communistes ont dirigé La Possession et Le Port, l’abolition de l’esclavage était fêté officiellement. Ailleurs dans l’île, les sections communistes s’impliquaient dans des manifestations qui allaient au-delà du cercle privé.
Cela explique pourquoi en 1981, le nouveau pouvoir ne pouvait pas moins faire que reconnaître ce qui était déjà un fait établi à La Réunion. La seule différence, c’est que les représentants de l’État se devaient de participer aux commémorations. C’est ce qui s’est passé en 1982 à La Réunion.
Le 20 décembre n’est pas la seule date importante de notre histoire qui fait l’objet de tentatives pour réécrire l’histoire. Pendant des décennies, les opposants au Parti communiste réunionnais s’étaient autoproclamés départementalistes. Ils défendaient à tout prix le statut de département. Pourtant, l’histoire rappelle que ce sont les communistes qui sont à l’origine de la création du département à La Réunion. Le mot d’ordre Réunion département français était présent dans les grandes manifestations de la CGT. Raymond Vergès et Léon de Lépervenche ont été élus députés en 1945 sur la base d’un programme : fin de la colonie et transformation en département.
Les départementalistes qui ont émergé plus tard étaient en réalité les héritiers politiques de partisans du maintien de La Réunion dans le statut colonial.
L’égalité sociale est aussi la cible de la réécriture de l’Histoire. Certains voudraient faire croire que François Mitterrand est le responsable de cette avancée. Or, au cours de son premier mandat de président de la République, cela n’a pas été réalisé. Plus grave encore, quand le gouvernement de droite avait fait voter la parité, qui inscrivait l’inégalité dans la loi au mépris de la Constitution, le groupe des parlementaires soutenant François Mitterrand n’a pas déposé de recours au Conseil constitutionnel.
Il a fallu que deux députés communistes, Paul Vergès et Elie Hoarau, démissionnent en 1987 de l’Assemblée nationale pour donner l’impulsion décisive à la bataille. En visite à La Réunion, François Mitterrand s’est alors engagé à réaliser l’égalité s’il était réélu président de la République, c’était la condition fixée par le PCR pour son soutien au candidat socialiste à l’élection présidentielle de 1988.
20 décembre, abolition du statut colonial et égalité sociale, trois avancées qui sont essentiellement dues aux communistes. Alors, certains seraient mieux inspirés de dire la vérité plutôt que de réécrire l’histoire.
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