
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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16 mars 2007
Dans “Le Monde” de mardi dernier, Jérôme Jaffré parle de la présidentielle sous le titre : « La défiance au cœur du vote ». Pour ce chercheur du Centre de recherches politiques de Science Po (CEVIPOF), « chaque élection présidentielle est marquée par un thème dominant. (...) Celle de 2007 pourrait bien être dominée par la défiance envers la gauche et la droite ».
Il note ainsi qu’en février dernier, 61% des Français déclaraient « ne faire confiance ni à la gauche, ni à la droite pour gouverner le pays » et il souligne « qu’il s’agit là d’un phénomène structurel puisque ce pourcentage se situe, depuis 1 an, entre 60% et 70% ». Il ajoute : « il ne se trouve que 17% des Français pour déclarer leur confiance dans la gauche pour gouverner le pays et, à peine plus, 21% exactement, pour déclarer leur confiance dans la droite ».
Cette défiance des citoyens à l’égard des deux pôles dominants de la politique en France est jugée « préoccupante » par Jérôme Jaffré. Mais elle ne date évidemment pas d’hier.
En témoignent : l’élimination de Lionel Jospin au 1er tour de la présidentielle de 2002 ; et le désaveu cinglant subi à la fois par la “droite” et par la “gauche” avec la victoire massive du “non” au projet de “Constitution Giscard” sur l’Union européenne.
« La crise profonde du régime politique français », dont parle le chercheur du CEVIPOF, est donc bien réelle. Et l’attitude qui consiste, dans un tel contexte, à toujours faire appel à des catégories aussi inopérantes que les notions de “droite” et de “gauche” s’apparente à la politique de l’autruche.
Cette politique suicidaire montre combien nous, ici à La Réunion, nous avons intérêt à développer notre propre analyse de la situation.
L. B.
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Messages
16 mars 2007, 20:54, par pascal DURET
C’est même, en effet, votre "propre analyse" des travaux de Jérôme Jaffre. En fait, on est face à deux manières de lire ses résultats ; la première, la votre, (mais évidemment vous n’êtes pas seul à la défendre) consiste à y voir un désaveu global des clivages politiques traditionnels. La seconde, en fait par moment celle de Jaffre lui-même quand il parle de « défiance », expression empruntée à Pierre Rosanvallon, dans son fameux « La contre-démocratie : la politique à l’âge de la défiance » revient non pas à croire en l’évanouissement de l’opposition gauche/droite comme vous le suggérer, mais en l’incapacité des hommes politiques à incarner les valeurs de droite comme celles de gauche. Les électeurs ne sont pas désabusés, déçus, désespérés par les modèles libéraux ou socialistes, (selon les goûts), mais par les hommes politiques incapables de porter le poids de telles idéologies. C’est leur puissance d’action qui est remise en cause. J’ai moi-même, vous l’aurez compris, les plus grands doutes sur les discours visant à nier ou à masquer les luttes d’intérêts entre des groupes sociaux concurrents (pour ne plus employer le terme apparemment ringardisé de « lutte des classes »). Ceci posé, il va sans dire que ces discours mettent dans le mille du point de vu électoral, ils sont une panacée miracle, on ne peut plus efficace pour récolter des voix. Peut-être après tout que faire de la politique ne sert pas à rendre plus juste mais simplement un peu moins naïf. Ce n’est déjà pas si mal.