
C’était un 30 juin
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31 mai 2018
Dans un communiqué diffusé hier, la Préfecture prend acte de la décision de la Cour d’appel administrative de Bordeaux annulant le schéma départemental des carrières. Ce jugement empêche donc l’exploitation de méga-carrières destinées à alimenter le chantier de la route en mer. En effet, il faudra des études environnementales bien plus poussées pour demander l’ouverture de telles structures. Ces études ne pourront conclure qu’à la dangerosité pour la santé et l’environnement de tels projets. Cela confirme donc bien l’impossibilité de la route en mer, ce que n’avaient cessé de dire depuis le début Paul Vergès, l’Alliance, l’association ATR-FNAUT ainsi que de nombreuses personnes.
Cette décision fait suite au recours intenté par des opposants à la carrière de Bois-Blanc. Cette dernière devait être un trou béant de plusieurs dizaines de mètres de profondeur, sur plusieurs dizaines d’hectares de chaque côté de la route des Tamarins. De plus, les tirs d’explosif prévus pour extraire la roche pouvait constituer non seulement une gêne importante pour les riverains, mais aussi une menace pour la stabilité de la route des Tamarins, axe indispensable au désenclavement du Sud de La Réunion réalisé par Paul Vergès.
À en croire les promoteurs du chantier de la route en mer, la carrière de Bois-Blanc est nécessaire car elle contiendrait un volume important de roches massives indispensables à la poursuite du chantier. C’est donc un nouveau coup d’arrêt. Rappelons que lundi, des patrons transporteurs avaient manifesté en raison des effets sur leurs entreprises de la tournure du chantier de la digue de la route en mer. Pas de nouvelle carrière signifie pas de digue construite avec des roches transportées par des camionneurs. Les patrons inquiets qui ont cru aux promesses de Didier Robert sont prévenus. Ceci ne manquera pas d’accélérer la crise de confiance.
J.B.
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Messages
31 mai 2018, 20:33, par Maillot Joseph Lucay
Ce serait vraiment dommage d’être obligés d’arrêter les travaux de la nouvelle route en mer pour un manque de roches alors qu’elle a englouti déjà au moins 1,5 milliards d’euros .
il faut absolument trouver une solution ce problème . C’est possible mais pour cela il faut sortir des sentiers battus et bousculer un peu les traditions réglementaires . Comme je l’ai signalé dans un commentaire précédent on peut trouver des roches en allant les chercher dans les ravines et rivières situées Proximité ou en abattant des pans entiers des bords de ces ravines lorsque cela ne causerait pas de problème particulier . Mais on pourrait aussi les trouver en avançant la réalisation de certains chantiers qui sont déjà prévus comme le creusement d’un nouveau bassin pour le nouveau port en bais de la Possession ou qui sont à prévoir comme la construction d’une nouvelle route secondaire entre saint Denis et la possession pour offrir aux réunionnais une autre alternative que le passage par le CD41 de la Montagne lorsqu’il faudra réaliser des travaux importants sur la nouvelle route en mer soit pour réparer les dégâts causés par un phénomène naturel tel que cyclone tremblement de terre, tsunami etcet ...ou causés par les malheureuses conséquence d’une mal façon dans la conception ou l’exécution des travaux qui ne se révèlera que lorsque la route sera livrée et mise en fonctionnement .
Mais je suis prêt parier que l’on continuera perdre du temps et de l’argent sur cette nouvelle route quelque soient les solutions possibles pour la faire avancer .
3 juin 2018, 21:32, par Arthur
Nous verons bien et il ne faudra pas oublier tout ça, le temps et l’argent, le nôtre finalement, gaspillé, enfin pas pour tout le monde. Pourquoi, en réalisant le train TER-PEI, ne pas récupérer les roches que cela induira pour les tunnels, les remises à niveau, les terrassements ? Vive le long terme pour les enfants qui soient nous féliciteront ou bien nous reprocherons d’avoir tout saccager, comme les bichiques, "c’était quoi ?", "ça se mangeait ?", "c’était cher ?", "pourquoi y en a plus ?", ou gaspiller ; "c’est vous qui avez fait ça ?", "pourquoi il y a tant de plastiques quand on va à la plage ou sur les sentiers de randonnées ?", "il parait qu’avant, il y avait un train à vapeur ici, on cultivait du café, du cacao ", "où va-t-on mettre toutes ces bagnoles qui fument ?", "j’ai vu des gens jetter des machines à laver dans les ravines, font des vidanges, beurk !" L’avenir nous le dira, Arthur.