
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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14 avril 2016
C’est aujourd’hui qu’a lieu le passage à la nouvelle année du calendrier tamoul. L’année Durmuki va commencer par plusieurs cérémonies religieuses dans différents temples de l’île. Son début sera marqué également par toute une série de manifestations culturelles partout dans l’île. Le Nouvel An Tamoul est donc aujourd’hui une grande fête réunionnaise, célébrée au grand jour comme le 20 décembre, date commémorant l’abolition de l’esclavage.
Cette popularité ne s’est pas construite en un jour. C’est le résultat de la lutte de militants qui n’ont pas ménagé leur peine pour que toutes les composantes de la culture réunionnaises soient reconnues. Le Parti communiste réunionnais a joué un grand rôle dans cette bataille.
Le Nouvel An Tamoul est un apport des Indiens qui sont venus travailler à La Réunion. Au 19e siècle, notre île connaissait le développement de l’industrie sucrière. Les propriétaires des plantations avaient besoin de main d’oeuvre, ils ont fait venir du Sud de l’Inde notamment des dizaines de milliers de travailleurs. L’arrivée de plusieurs dizaines de milliers d’immigrants indiens en quelques années a changé La Réunion. L’esclavage venait d’être aboli et les nouveaux arrivants avaient la possibilité de pratiquer leur religion. Mais cela n’a pas empêché le système colonial français alors en place à La Réunion de mettre en œuvre une politique d’assimilation. Comme les anciens esclaves, ces travailleurs ont fini par oublier leur langue maternelle. Ils ont aussi été fortement encouragés à adopter la religion catholique.
Leurs cérémonies étaient déconsidérées par la classe dominante. Il a fallu que des militants se battent pour que les apports culturels des Réunionnais d’origine indienne puissent avoir leur place dans la société réunionnaise. Ce fut le cas pour les pratiques venues du Sud de l’Inde. Pendant de nombreuses années, Témoignages était le seul journal qui annonçait la tenue de cérémonies et célébrations. Il a fallu des décennies de luttes menées en particulier par les communistes pour que toute cette richesse puisse avoir le droit d’apparaître au grand jour.
Aujourd’hui, plus aucun responsable politique à La Réunion n’oserait prendre position contre des manifestations telles que le Nouvel An Tamoul. Bien au contraire, les communes mettent aujourd’hui en valeur cet apport de la culture réunionnaise.
C’est une grande victoire pour les communistes.
J.B.
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