
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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9 juin 2018, par
Révélées jeudi par la cellule investigation de Radio France, les impressionnantes ristournes au bénéfice du candidat Macron ont largement alimenté les débats hier. Les faits sont très clairs. Lors de l’élection présidentielle, le candidat Macron a bénéficié de remises sur des prestations fournies par des entreprises. Ces remises s’élèvent à plus de 20 %, et pour le même service elles n’ont pas été accordées à tous les candidats mais uniquement à Emmanuel Macron. Dans ce cas, les remises de cette nature sont considérées comme des dons de personnes morales. Cela a amené la Commission des comptes de campagne à engager une procédure contradictoire pour rejet du compte de campagne pour don de personne morale. La Commission a interrogé les personnes morales concernées. Cela a abouti à la validation du compte de campagne d’Emmanuel Macron, et son élection comme président de la République.
Mais comme le révèle Radio France, de nombreuses factures sont passées sous les radars de la Commission des comptes de campagne. Leur prise en compte aurait donné une toute autre ampleur à la procédure engagée et aurait dû aboutir sur le rejet du compte de campagne du candidat, et donc sur l’annulation de l’élection d’Emmanuel Macron avec logiquement une peine d’inéligibilité à la clé, et la restitution des sommes versées au titre du remboursement bénéficiant aux candidats ayant dépassé le seuil de 5 % des suffrages au premier tour de l’élection.
Se pose alors la question de raison de ces oublis. Se pose alors la question des moyens alloués à la Commission pour vérifier la sincérité des comptes des candidats. Pour la présidentielle de 2017, ces moyens avaient suffi pour déterminer que le compte de Nicolas Sarkozy n’était pas valable. En conséquence, il avait été rejeté. Et la parti de Nicolas Sarkozy, l’UMP, s’était retrouvé avec un manque à gagner de plusieurs millions d’euros puisqu’il n’avait pas reçu l’aide versée au titre du dépassement du seuil de 5 % des voix au premier tour.
Mais pour Emmanuel Macron, le cas est bien différent, car il s’agit du compte du vainqueur de l’élection présidentielle. Et la Commission des comptes indique qu’à cette date, elle ne peut pas rouvrir le dossier. Cela signifie donc que le candidat n’a pas respecté les règles, mais que cette transgression reste impunie.
Cet exemple amène une fois de plus à s’interroger sur l’inquiétante dérive de la démocratie en France. Ce pays se dirige-t-il vers un système « à l’américaine », où les dons sont sans limite ce qui produit l’inégalité entre les candidats, avec un sérieux bonus pour le plus riche ? L’enquête de la cellule investigation de Radio France montre que si la loi avait pu s’appliquer, Emmanuel Macron ne serait pas président de la République. C’est un fait d’une gravité sans précédent, illustrant l’inquiétante dérive de la démocratie « à la française ».
J.B.
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