
C’était un 30 juin
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30 janvier 2016, par
Le mois dernier, les États-Unis vivaient un mois de décembre exceptionnel. À la veille de Noël, il faisait 20 degrés à New York. De puissantes tornades sont alors apparues, dévastant tout sur leur passage. Plusieurs dizaines de victimes sont à déplorer. Quelques semaines plus tard, c’est une couche de neige mémorable qui couvre cette même région. À New York, l’épaisseur atteint un mètre. Ce phénomène est lui aussi à l’origine du décès de plusieurs personnes.
Ailleurs dans le monde, d’autres pays sont touchés par des catastrophes toutes aussi meurtrières liées au climat, mais loin des caméras. Le changement climatique est bien une réalité, avec des conséquences auxquelles il est essentiel de s’y préparer. Malheureusement, La Réunion ne prend pas ce chemin. Le plus important investissement en cours est en effet une route en mer, c’est-à-dire à l’endroit même où il ne faut plus construire.
Et comme si ce contexte dramatique ne suffisait pas, l’actualité a souligné la catastrophe écologique qui attend La Réunion. Dans son édition de mercredi, Le Quotidien a montré la zone d’extraction des roches venues de Madagascar pour alimenter le chantier de Didier Robert. C’est un trou béant, avec un ballet de camions la nuit pour éviter que cette noria ne provoque des embouteillages montres la journée. Mais les riverains subissent d’importants désagréments. Difficile de trouver le sommeil, sans compter la pollution et les risques d’accident à cause des convois la nuit.
Ce qui se passe à Madagascar montre ce que vivront les Réunionnais qui seront à proximité des carrières. Outre Bois-Blanc, d’autres régions de notre île sont sur la liste. Car la carrière de Madagascar ne suffira pas à fournir les 18 millions de mètres cubes de matériaux destinés à construire une route-digue.
À l’inutilité d’une infrastructure qui sera menacée par la montée du niveau de la mer s’ajoute donc la catastrophe environnementale et sanitaire. C’est le prix à payer pour mener à bien l’ambition de Didier Robert. Jusqu’à quand les autorités capables d’arrêter ce chantier seront-elles complices de la catastrophe annoncée ?
J.B.
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Messages
30 janvier 2016, 05:37, par Maillot Joseph Luçay
Le fait de dire et de redire que cette nouvelle route du littoral est une stupidité , un crime contre la jeunesse de la Réunion, qui aura certainement à subir les conséquences des mauvaises décisions qui sont prises aujourd’hui , ne fera pas renoncer au président Didier Robert à son projet . Dans une trentaine ou une cinquantaine d’années il sera trop tard pour faire son méa culpa ,lorsque l’ile de la Réunion sera plongée dans une catastrophe économique qui sera provoquée par l’impossibilité d’utiliser cet ouvrage et surtout par l’impossibilité de le reconstruire faute d’argent .
S’il était vraiment sensibilisé sur ce problème grave posé par l’élévation du niveau de la mer qui sera provoquée par le changement climatique , monsieur Didier Robert aurait déjà proposé au peuple réunionnais de se prononcer officiellement par référendum sur un changement d’itinéraire ou pas . La Réunion a déjà dépensé beaucoup d’argent dans ce projet , mais ce n’est rien compte tenu des conséquences sur l’économie de la Réunion de la fermeture de cette route dans quelques années . Rappelons nous les conséquences qu’ont eu sur l’économie de l’île et notamment dans le sud lors de la fermeture du pont de la rivière saint Etienne , emporté par un embâcle lors d’une grosse crue de la rivière . De nombreuses petites entreprises du Sud ont fermées définitivement leur porte .
Il en sera de même lorsque la nouvelle route du littoral sera à son tour fermée pendant des mois, mais cette fois ci avec des conséquences beaucoup plus graves. Car l’île sera coupée en deux et les embouteillages que nous connaissons aujourd’hui pour passer du nord à l’ouest en cas de fortes pluies ne seront rien à coté des embouteillages qui seront occasionnés par la fermeture de la nouvelle route .
Les réunionnais savent bien combien de temps ils perdent dans les bouchons de la route en corniche actuellement et ils savent bien qu’avec l’augmentation du parc automobile la fermeture de la nouvelle route provoquera un coma circulatoire qui mettra leur économie en état de faillite et plongera une grande partie de la population active dans les affres du chômage .
Ils ne doivent pas baisser les bras et se résigner à laisser continuer la construction de cette nouvelle route qui porte en elle les germes du malheur . Bien sur que non .Ceux qui sont conscients poids du risque que fait peser cette nouvelle route sur la mer sur tous les réunionnais peuvent continuer de crier haut et fort que nous sommes en train de creuser aujourd’hui la tombe de nos enfants et de nos petits enfants , mais ils peuvent aussi saisir les autorités de l’Etat qui lui est compétent pour faire arrêter ce chantier s’il estime qu’il comporte un risque économique grave pour l’avenir de la Région .
Il y a quelques mois , madame Segolène Royal ministre de l’environnement a fait fermer le chantier d’un barrage déjà bien avancé dans le sud de la France parce que celui ci faisait courir un risque important à toute une population située en Aval . On pourrait lui demander officiellement de faire la même chose pour le chantier de la route du littorale . Elle connait bien le problème du réchauffement climatique et peut mesurer à son juste niveau le risque encouru par la population réunionnaise par le maintien de ce chantier sur la mer , et pourrait exiger que l’itinéraire de cette nouvelle route du littoral soit modifié et qu’elle passe par les hauts ou par tunnel comme je l’ai proposé plusieurs fois il y a longtemps déjà . Si le gouvernement était saisi du problème et qu’il donnait une réponse négative , les tribunaux administratifs pourraient se prononcer sur la question et leur décisions pourraient permettre d’établir la responsabilité de l’Etat plus tard lorsque la catastrophe annoncée se produira et l’obliger à assumer le coût des réparations de cette nouvelle route ou de son remplacement par une autre nouvelle route qui cette fois ci sera construite sur la terre ferme .