
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
4 mars 2022, par
L’obésité est l’un des principaux facteurs de risque de formes graves de Covid-19. Pourtant, deux ans après le début de l’épidémie, les statistiques cachent la prévalence de l’obésité, et les patients obèses ne sont toujours pas mieux suivis.
Depuis décembre 2021, le variant omicron du Sars-CoV-2 a déferlé sur l’Europe. Un pic de contamination a été atteint la dernière semaine de janvier avec une moyenne de 358 000 nouveaux cas quotidiens en France. Entre début et fin janvier, le taux d’incidence du Covid-19 a plus que quadruplé, passant de 835 à 3 736 pour 100 000 habitants. Le nombre d’hospitalisations a crû en parallèle, d’environ 8 % sur la dernière semaine de janvier, alors que les formes graves baissaient légèrement (-4 % en soins critiques). La France connaît cependant, depuis début février, un net recul de l’épidémie avec environ 232 837 cas positifs la première semaine du mois. Au cœur de ces hospitalisations : des personnes âgées et des patients non vaccinés. Mais parmi les formes graves de Covid-19, il est une autre statistique qui reste peu étudiée : celle de l’obésité. Pourtant, l’obésité est considérée comme l’un des principaux facteurs de risque de souffrir d’une forme grave du Covid-19. « Et les jeunes sont particulièrement concernés », dit le Dr Alexandre Cortes, spécialiste de l’obésité au Grand hôpital de l’est francilien (GHEF).
L’obésité se définit médicalement par un indice de masse corporelle (IMC, le poids de la personne en kilogramme divisé par sa taille au carré) de plus de 30. En France, 8,5 millions de personnes sont dans cette situation, soit 17 % de la population. Mais, selon différents travaux scientifiques, ils sont bien plus nombreux en unité Covid à l’hôpital : 25 % des patients hospitalisés pour Covid sont obèses et 35 % en réanimation, selon une étude menée par les Hospices Civils de Lyon et le CHU de Lille publiée en juillet 2020 sur 340 patients. Le taux monte même à 40 % parmi les personnes décédées du Covid-19, selon une autre étude menée également au CHU de Lille. Plus l’obésité est prononcée, plus le risque de forme sévère est élevé, conclut une troisième étude menée sur sept millions de patients en Angleterre et publiée en juin 2021. En cause : une inflammation permanente des tissus qui rend le système immunitaire des patients obèses moins apte à réagir à un antigène étranger. Ils sont pour la même raison plus vulnérables à la grippe H1N1 ou au cancer. Les personnes obèses présentent souvent d’autres maladies associées, ce que l’on appelle des « comorbidités ». Le Collectif national des associations d’obèses (CNAO) en dénombre dix-huit. On y trouve le diabète, les maladies cardiovasculaires, ou l’asthme : autant de maladies qui favorisent aussi le développement de formes graves de Covid-19.
Dès le début de la pandémie, les personnes obèses ont été identifiées comme vulnérables au Covid-19. Et les scientifiques l’ont rapidement confirmé. En avril 2020, une équipe de Lille a montré que plus de 47 % des patients qui entraient en réanimation pour une forme grave de Covid-19 étaient obèses. Et les plus jeunes sont particulièrement concernés. Au même moment, le chef du service de maladies infectieuses de l’hôpital Bichat à Paris, Yazdan Yazdanpanah, expliquait dans Le Figaro que plus de 80 % des moins de 50 ans qui se trouvent en réanimation à cause du Covid-19 étaient en surpoids ou obèses. Un facteur de risque largement connu et pourtant balayé par Jérôme Salomon. Parce que cibler les personnes obèses, ou porteuses d’une comorbidité, les exposeraient à un risque de discrimination, affirmait-il. Cette position fait écho au vécu des patients au début de la pandémie. De mars à mai 2020, la « grossophobie » a explosé : les obèses auraient été responsables de l’engorgement des hôpitaux. Début mai de la même année, La Ligue contre l’obésité a publié la tribune « Subir, souffrir, mourir » pour dénoncer les discriminations dont ils étaient victimes. La déferlante de grossophobie fut telle que certaines associations ont hésité sur une éventuelle mobilisation, raconte Caroline Izambert, historienne spécialiste de santé publique. Mais « comment s’exprimer dans un océan de méconnaissance sur l’obésité ? Comment prendre la parole sans renforcer ces préjugés ? »
L’obésité est près de deux fois plus répandue au sein des catégories les plus modestes (18 % chez les ouvriers et les employés) que chez les catégories plus aisées (10 % chez les cadres supérieurs), selon l’édition 2020 de l’étude Obépi-Roche . En vingt ans, la part de personnes obèses parmi l’ensemble des adultes a progressé de près de sept points, passant de 10 % en 2000 à 17 % en 2020. Aujourd’hui, près de 8,6 millions de personnes sont concernées. L’augmentation de la fréquence de l’obésité a touché autant les femmes que les hommes, ainsi que toutes les tranches d’âge, selon cette étude. De la même façon, tous les milieux sociaux ont connu une hausse de la proportion d’adultes obèses au cours de cette période. Cependant, l’extension de l’obésité se limite à 2,5 points supplémentaires en 20 ans chez les cadres supérieurs, tandis qu’elle est de neuf points chez les employés et de huit points chez les ouvriers. Les inégalités sociales se sont donc accrues sur la période : si les ouvriers étaient à peine 1,5 fois plus concernés en 2000 que les cadres supérieurs, ce rapport atteint deux fois plus en 2020.
Le milieu social participe en effet fortement à la détermination de l’obésité. L’étude précédente, menée en 2012, montrait d’abord l’importance du revenu : à cette époque, plus de 25 % des adultes vivant dans un foyer aux revenus mensuels inférieurs à 900 euros par mois étaient obèses, contre 7 % de ceux qui disposaient de 5 300 euros et plus. Le niveau de diplôme a aussi été mis en évidence. Le taux d’obésité était trois fois plus élevé chez les personnes d’un niveau d’instruction équivalent à celui de l’école primaire en 2012 (24,5 %) que chez les diplômés d’un doctorat (7,3 %). La corpulence est pour partie une question de normes sociales corporelles. Mais l’obésité est bien aussi une maladie qui entraîne des conséquences parfois dramatiques pour ceux et celles qui en sont victimes. Les pratiques alimentaires, l’attention portée au corps et en particulier à la minceur ne sont pas les mêmes selon les milieux sociaux. Le fait de pratiquer un sport, d’avoir une alimentation diversifiée et saine, de consulter régulièrement un médecin, etc. limitent le risque de devenir obèse. Au bout du compte des facteurs génétiques se combinent aux modes de vie pour expliquer l’obésité.
Le combat que l’on doit mener est que tous les Réunionnais puisse avoir une alimentation diversifiée, locale et de bonne qualité. C’est bon pour la terre, pour les planteurs et pour notre santé.
« Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger » Molière
Nou artrouv’
David Gauvin
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