
C’était un 30 juin
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2 juillet 2014, par
Une nouvelle fois, le dialogue social a bien du mal à exister à La Réunion. En conséquence, des travailleurs sont obligés de faire grève pour se faire entendre.
Au port, les dockers ont entamé hier matin une grève illimitée pour l’emploi. Cette décision fait suite à l’échec de négociations la veille à la Direction du travail. Le patronat a préféré quitter la discussion.
A Saint-Pierre depuis lundi, les travailleurs de la CILAM sont dans la lutte pour réclamer une augmentation de salaire. Aucune discussion pour le moment, et manifestement le pourrissement du conflit peut arriver rapidement. Des incidents ont opposé des grévistes à des éleveurs qui voulaient livrer leur lait coûte que coûte.
Ces deux mouvements s’ajoutent à celui de Giordano. Depuis le 10 juin, c’est la grève pour s’opposer aux licenciements prévus pour accompagner la délocalisation de la production.
Depuis l’an passé, force est de constater que les grèves sont de plus en plus dures et longues à La Réunion. Une frange du patronat a donc choisi de jouer sur l’usure pour tenter de faire plier les travailleurs sans avoir besoin de discuter. C’est manifestement un recul pour le dialogue social.
Cela est même allé plus loin encore cette année avec la fermeture de la SIB. Cette fois, c’est la direction qui a choisi de fermer l’usine sans aucune concertation. La seule contribution des patrons de SIB au dialogue social, c’était le reclassement en France ou en Inde.
Or, c’est sur ce patronat qui refuse le dialogue social que le gouvernement a décidé de miser dans son Pacte de responsabilité. C’est en effet lui qui sera le principal bénéficiaire de tout un train d’exonérations pour faire baisser encore le coût du travail, sans aucune contrepartie en termes d’embauches.
Les perspectives ne sont pas fameuses. L’Union européenne se prépare à signer l’intégration de La Réunion dans la région, c’est à dire la mise en concurrence de nos produits avec ceux fabriqués à Madagascar ou à Maurice.
Ce ne sont pas les quelques exonérations supplémentaires qui changeront le fossé qui existe entre La Réunion, région de l’Union européenne, et des pays en voie de développement. Cette intégration risque encore de faire des travailleurs de nouvelles victimes de décisions prises sans concertation. Le manque de dialogue social est un facteur d’aggravation de la crise, le patronat doit donner la priorité à la négociation plutôt qu’au pourrissement.
J.B.
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Messages
2 juillet 2014, 19:33, par titienne
Nous devons être solidaire de ceux qui luttent pour la défense de leurs droits .
Le dialogue social que ce soit dans le privé ou le public est souvent inéxistant
Les décideurs se renvoient la balle, le salarié est pris en étau .
Le travailleur fait montre de négociation, de demande de dialogue mais la porte reste irrespectueusement fermée, poussant à un durcissement du dialogue, et parfois pour corser encore plus la situation on les envoie dans les butoirs administratif, dans ces conditions comment rester inerte
face aux mépris, indifférences de ceux qui décident ?