
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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12 avril 2017, par
A moins de deux semaines de l’élection présidentielle, la situation est toujours bloquée en Guyane. Manifestement, le gouvernement mise sur le pourrissement du conflit en espérant qu’il divisera le mouvement social. Le courrier du président de la République adressé aux parlementaires du pays raisonne comme une fin de non-recevoir. Il dit en substance que Paris n’ira pas au-delà des engagements pris eu égard à la proximité de l’élection présidentielle. Or ces engagements sont jugés nettement insuffisants en Guyane.
La Guyane est en grève générale depuis le 25 mars. Des barrages sont dressés sur les principaux axes du pays. Des premières divisions se font sentir. Hier, une première manifestation d’opposants au collectif Pou la Guyane décollé a d’ailleurs eu lieu. Des élus commencent à se détacher du front commun et appellent à la reprise du travail.
Cette méthode est très dangereuse. Elle peut être source d’affrontements. Elle ne résout pas les problèmes qui ont poussé un pays à se mettre en grève générale à l’appel de plus de 30 organisations. Elle est aussi révélatrice de l’impasse d’un système.
En effet, le cadre des départements d’outre-mer est celui de la loi du 19 mars 1946. Cette loi prévoyait l’égalité sociale dès le 1er janvier 1947. Mais Paris a refusé d’appliquer cette égalité. Chaque fois que les outre-mer étaient secoués par un mouvement social, le gouvernement faisait alors des concessions. Ces parcelles d’égalité permettaient de calmer momentanément le mécontentement. Mais aujourd’hui, Paris ne peut plus utiliser ce subterfuge car les luttes des peuples des outre-mer ont fait obtenir l’égalité sociale. C’est donc autre chose qu’il est nécessaire de proposer.
La demande des Guyanais est une égalité collective. Ils revendiquent un rattrapage en termes d’équipements qui correspondent à plusieurs décennies de retard. Les sommes en jeu sont donc considérables. Et surtout, ils demandent plus de responsabilité, ce qui est impossible dans le cadre actuel.
Ce sont autant de questions de fond qui sont posées. Les impératifs d’un calendrier électoral semblent bien dérisoires pour tenter de les étouffer. Paris doit donner satisfaction aux Guyanais sans chercher à gagner du temps pour miser sur le pourrissement du conflit.
J.B.
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