Pas de retour en arrière

26 mai 2008, par LB

Une délégation de l’UMP-Paris est venue à La Réunion dans un contexte politique marqué par deux lignes distinctes :
1) Face aux défis que connaît La Réunion, il faut que les Réunionnais s’unissent dans le respect de leur diversité sur un projet de développement porté par une large majorité.
2) Pour satisfaire des ambitions de pouvoir, il faut continuer à diviser la société réunionnaise de façon mécanique “gauche-droite”.
Or, l’Histoire a montré que nos problèmes les plus cruciaux sont dus en grande partie à ces divisions, qui nous ont empêchés d’aboutir à des solutions durables et démocratiques.

Les chefs politiques parisiens de tous bords devraient tirer des leçons de ce passé, cesser de décider à la place des Réunionnais et inciter la classe politique réunionnaise à plus de responsabilité. Le sondage de la semaine dernière sur l’élection de la présidente du Conseil général et les critiques unanimes des socioprofessionnels contre le projet de Loi-programme pour l’Outre-mer - voir l’avis du CESR avec Georges-Marie Lépinay (notre photo) qui juge ce projet « mauvais » - confortent l’idée que la 1ère ligne politique est juste et que la 2ème mène à l’impasse.
On ne bâtit quand même pas La Réunion 2030 sur des attitudes d’il y a 30 ans ! Plus que jamais, les forces vives du pays doivent se concerter pour éviter un retour en arrière.

L. B.


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