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22 juin 2021, par
Les conditions drastiques de la réouverture des discothèques le 9 juillet en France posent question. Préfigurent-elles les règles dans une société où il sera possible de vivre sans masque sans que la COVID-19 ne soit définitivement éradiquée ?
« A l’occasion d’une réunion de travail autour du Président de la République et des représentants des entreprises du monde de la nuit, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture et Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises ont annoncé que les concerts ou festivals en configuration debout pourront reprendre le 30 juin et que les discothèques pourront rouvrir à partir du 9 juillet prochain. » C’est ce qu’indique un communiqué du ministère de la Culture. Sont annoncées les conditions drastiques de réouverture d’établissements fermés depuis plus d’un an en raison de l’épidémie de coronavirus :
« S’agissant des discothèques :
Cette réouverture sera accompagnée d’un protocole sanitaire spécifique au secteur, qui a été discuté et concerté avec les représentants de la filière, qui prévoit :
· la présentation d’un pass sanitaire (schéma vaccinal complet ou résultat négatif d’un test PCR/antigénique de moins de 48 heures ou résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 15 jours et de moins de 6 mois) pour entrer dans l’établissement ;
· l’absence d’obligation de port du masque compte tenu du pass sanitaire (il ne sera que recommandé) ;
· une jauge de 75 % pour les discothèques en intérieur et de 100 % en extérieur ;
· le téléchargement et l’activation obligatoire de TousAntiCovid Signal, le cahier de rappel numérique. »
Donc pour entrer dans une discothèque, il faudra avoir en possession le pass sanitaire européen qui est réservé aux personnes pouvant justifier d’un schéma vaccinal complet, d’un test de dépistage de moins de 2 jours, ou d’un certificat de rétablissement de plus de 15 jours et de moins de 6 mois. A cela s’ajoute l’obligation d’avoir sur soi un téléphone sur lequel est activé une application mise au point par le gouvernement : TousAntiCovid.
Les conditions drastiques imposées aux clients potentiels des discothèques sont sans commune mesure avec celles qui sont de rigueur pour les écoles, les centres commerciaux ou les bars et restaurants. Elles indiquent donc que selon le gouvernement, les établissements recevant du public la nuit sont de potentiels foyers de contamination qui imposent donc de garantir le « zero-COVID » à l’entrée.
Là où le principe de précaution franchit un seuil, c’est lorsqu’il est demandé d’avoir en sa possession une application mise au point par le gouvernement sur son téléphone, et que cette application soit activée. Autrement dit, les personnes qui n’ont pas les moyens, le besoin ou l’envie de posséder un téléphone dit smartphone ne pourront pas entrer dans une boîte de nuit. Cette interdiction concerne aussi les possesseurs de smartphone qui refuse d’installer sur leur téléphone une application qui collecte beaucoup de données, notamment sur la géolocalisation.
Pour accéder à une activité de loisir, il sera donc nécessaire de renoncer à une partie de sa liberté, puisque celle-ci sera contrôlée par une application qui n’est pas contrôlée par le citoyen contraint de l’installer.
Est-ce une expérimentation destinée à tester comment le contrôle de la population via les nouvelles technologies peut être acceptée par la population ? Est-ce un aperçu de l’après-COVID-19, c’est-à-dire une vie sans masque mais avec un flicage techniquement possible de la population avec son consentement ? Ceci ne manquera pas de susciter d’importants débats.
M.M.
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