Paul Vergès a ouvert un débat attendu depuis longtemps

3 août 2012, par J.B.

Le gouvernement a fixé son calendrier. Il appelle au débat. Paul Vergès expose une contradiction fondamentale de la politique de l’État afin de sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons et qui perdure depuis plus d’un demi-siècle. Tout le monde dispose des éléments du débat et chacun peut donc en discuter sereinement.

Il y a suffisamment de gens responsables en France et dans les outre-mers pour aborder un sujet commun qui pose le problème de l’unité de la fonction publique dans la République. Nous sommes en début de mandature qui fixe des orientations pour 5 ans dont les conséquences vont impacter des dizaines d’années de gestion publique et conditionner des générations de citoyens. Nous devons montrer à ceux qui souffrent et qui espèrent qu’ils ne se sont pas trompés d’objectif électoral, et que le changement est bien engagé. En particulier, la jeunesse. Il faut soutenir le mouvement.

À Paris, tous les partis politiques en parlent, et le contexte de crise générale qui perdure est propice au débat. Dans les outre-mers, la situation sociale s’est terriblement dégradée sous les effets conjugués de la baisse du pouvoir d’achat et de la pénurie d’emplois. D’une manière générale, les jeunes veulent travailler et vivre au pays. C’est une revendication tout à fait légitime.

En se donnant comme objectifs, la justice sociale et le changement maintenant, le gouvernement s’est fixé des perspectives historiques. L’unité de la fonction publique dans la République est à la dimension de celles-ci. La raison doit l’emporter sur les atermoiements des gouvernements successifs et les errances politiciennes depuis un demi-siècle.

 J.B. 

Parti communiste réunionnais PCRPaul Vergès

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