
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
16 février 2022, par
Confrontées à une inflation atteignant 7,5 % aux États-Unis et 5,1 % en zone Euro en janvier 2022, les principales banques centrales jouent la politique de l’autruche et cherchent à justifier une réaction à minima envers une menace qu’elles n’ont pas vue, ou pas voulu voir, venir. Face à la fois à un risque de crise financière et à une possible accélération durable de l’inflation, les banques centrales sont prises au piège de la politique monétaire menée depuis plus d’une dizaine d’années.
L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l’augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l’économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.). L’indice des prix à la consommation (IPC) est utilisé pour évaluer l’inflation. Cette mesure est partielle étant donné que l’inflation couvre un champ plus large que celui de la seule consommation des ménages. Pour son point de conjoncture de février 2022 tenu ce mardi 8 février, l’INSEE a revu ses prévisions concernant les prix à la consommation (inflation) et la croissance économique (PIB) du pays. Après + 2,9 % pour janvier 2022 (chiffre provisoire qui sera définitif le 18 février), l’INSEE prévoit un taux d’inflation compris entre + 3,2 % et + 3,4 % pour les cinq mois à venir (de février à juin inclus). « La hausse des prix de production se transmettrait en partie aux prix à la consommation » expliquaient Julien Pouget, chef du département de la conjoncture, et Olivier Simon, de la direction de la synthèse conjoncturelle lors du point presse du 8 février.
Côté prix à la consommation des prix alimentaires, on voit bien que derniers pesaient entre –0,1 % et +0,2 % maximum du taux d’inflation total pour la période décembre 2020 à juin 2021. On passe à une fourchette de +0,2 % à +0,4 % pour la période décembre 2021 juin 2022.
Une inflation durablement élevée est assimilable à la propagation d’un incendie qui viendrait consumer à la fois le pouvoir d’achat des agents économiques et l’épargne des créanciers. Comme tout incendie, une étincelle est nécessaire pour l’allumer. Dans le cas du retour de l’inflation constaté en 2021 dans la plupart des pays développés, c’est la crise COVID-19 qui a allumé la mèche. La désorganisation des chaînes logistiques et de production a eu pour effet de créer des effets de pénurie affectant le prix de nombreux biens et a entraîné un choc de coût lié aux matières premières et plus particulièrement à l’énergie. Dans un contexte de pressions inflationnistes, il revient aux banques centrales – Federal Reserve (FED) aux États-Unis et Banque Centrale Européenne (BCE) en zone Euro – de jouer les « pompiers », ces dernières ayant notamment pour mandat de lutter pour la stabilité des prix et une inflation autour de 2 %. Pourtant à ce stade la réaction des « pompiers » a essentiellement consisté à ne rien faire ou presque ! En principe, pour agir contre une inflation qui excède la cible, les banques centrales se doivent de durcir leur politique monétaire par le biais d’une hausse des taux d’intérêt directeurs et éventuellement d’autres actions qui viseront globalement à rendre les conditions de financement moins accommodantes. Mais ce n’est pas ce qu’il se passe. Les deux principales banques centrales n’ont jusqu’ici nullement durci leur politique mais simplement ralenti la conduite de leurs opérations d’assouplissement quantitatif (programme d’achat d’actifs). Les déclarations d’intention repoussent le moment de l’action. Ainsi, les taux d’intérêt continuent de rester bas alors que les bilans de la FED et de la BCE continuent de progresser (jusqu’en mars pour la FED).
Pour justifier cette attitude attentiste, les banquiers centraux avancent qu’un durcissement de la politique monétaire n’aurait pas d’effet sur le déficit d’offre de biens lié aux pénuries actuelles et pourrait compromettre la reprise économique. D’autre part, les responsables de la FED et de la BCE, s’ils ne qualifient plus le niveau d’inflation actuel comme étant « transitoire » ou « temporaire », s’attachent toutefois à le lier à des causes qui le sont ou devraient l’être (prix des matières premières qui devraient se stabiliser et normalisation des chaînes logistiques et de production qui devraient mettre un terme aux pénuries de biens intermédiaires). Autrement dit, les banquiers centraux espèrent que l’incendie s’éteindra de lui-même faute de combustible à brûler.
Il s’agit là d’un pari risqué, car il existe plusieurs facteurs susceptibles d’entretenir une inflation durable, et l’incendie au lieu de s’éteindre pourrait au contraire se propager voire devenir hors de contrôle. Au cours de la décennie précédente, les principales banques centrales (notamment FED, BCE, Bank of Japan) ont conduit des politiques monétaires particulièrement accommodantes caractérisées par une augmentation de leur bilan et de la masse monétaire et un environnement de taux d’intérêt bas. L’économie et les marchés financiers ont ainsi durablement bénéficié de conditions de financement artificiellement favorables. Toutefois, ce type de politique n’est pas sans risque ni sans coût. Le risque réside à la fois dans l’apparition d’un niveau d’inflation supérieur à sa cible mais également dans une allocation du capital sous-efficiente (risque de formation de bulle d’actif notamment).
Les éléments susceptibles de réveiller une inflation structurellement élevée sont donc bien présents et les conséquences des politiques monétaires menées depuis plus de 10 ans comptent parmi eux. En continuant de pratiquer une politique monétaire trop accommodante, les banques centrales prennent le risque de fournir le carburant qui alimentera le sinistre en permettant notamment aux agents ayant accès au crédit (au premier rang desquels figurent les États par le biais de leur plan de relance et d’investissement) de jeter de l’huile sur le feu en soutenant la demande d’actifs dont les prix sont déjà en tension. Dans ce cas, si les banquiers centraux sont conscients des risques potentiels, pourquoi ne réagissent-ils pas davantage ? La politique monétaire pratiquée depuis une dizaine d’années a soutenu l’économie en même temps qu’elle a permis de faire gonfler les niveaux globaux d’endettement ainsi que le prix de nombreux actifs financiers et immobiliers. Un brusque relèvement des taux et un durcissement des conditions de financement iraient à l’encontre de la politique pratiquée et souhaitée par les banquiers centraux depuis la crise de 2008. Une réaction trop vive des autorités monétaires pourrait ainsi provoquer, au-delà d’un ralentissement économique, une forte chute des actifs financiers (actions et obligations) voire une crise financière susceptible d’évoluer en crise économique. En ayant rendu l’économie et les marchés financiers dépendant de leur politique accommodante, les banques centrales sont prises dans le piège qu’elles ont elle-même créés. Le pompier en est donc réduit à regarder l’incendie évoluer et à faire le pari que les flammes ne se propageront pas. Les banques centrales espèrent que les déclarations d’intention et des interventions volontairement sous-dimensionnées feront illusion et ne les obligeront pas à devoir faire un choix cornélien entre le respect de leur mandat et le risque d’une crise financière. Et pendant ce temps là, la banque centrale de Chine ou du Vietnam préservent leur économie contre les bulles spéculatives et l’inflation, ce faisant elles préservent le pouvoir d’achat de leur population.
« La première panacée pour une nation mal dirigée est l’inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile. Les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques. »
Ernest Hemingway
Nou artrouv’
David Gauvin
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