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23 janvier, parFuture ligne de bus en site propre de Saint-Denis à Sainte-Suzanne
28 avril 2022, par
Une pétition en ligne depuis décembre 2021 a déjà été signée par plus de cinquante lauréats du prix Nobel. Il s’agit d’un appel en faveur d’un « Dividende Mondial de la Paix » qui, en pratique, implique que tous les États membres des Nations unies acceptent une réduction commune de 2 % de leurs dépenses militaires annuelles. L’argent épargné serait en partie alloué à un fonds mondial pour la lutte contre le changement climatique, les pandémies et l’extrême pauvreté.
Les dépenses militaires mondiales ont doublé depuis 2000. Elles approchent les 2000 milliards de dollars US par an, et augmentent dans toutes les régions du monde (selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm). Les gouvernements sont sous pression pour augmenter les dépenses militaires parce que d’autres le font. Le mécanisme de rétroaction soutient une course aux armements en spirale - un gaspillage colossal de ressources qui pourrait être utilisé beaucoup plus judicieusement. Les courses aux armements passées ont souvent eu le même résultat : des conflits meurtriers et dévastateurs.
L’appel en faveur d’un « Dividende Mondial de la Paix » est une proposition simple pour l’humanité : les gouvernements de tous les États membres de l’ONU négocient une réduction commune de leurs dépenses militaires de 2% chaque année, pendant cinq ans. La motivation de la proposition est simple :
- Les Etats réduisent les dépenses militaires, de sorte que la sécurité de chaque pays est augmentée, tandis que la dissuasion et l’équilibre sont préservés ;
- L’accord contribue à réduire l’animosité, diminuant ainsi le risque de guerre ;
- De vastes ressources sont mises à disposition - un « dividende de la paix » de 1000 milliards de dollars d’ici 2030.
Les initiateurs du projet proposent que la moitié des ressources dégagées par cet accord soit affectée à un fonds mondial, sous la supervision des Nations Unies, pour faire face aux graves problèmes communs de l’humanité : pandémies, changement climatique et extrême pauvreté. L’autre moitié reste à la disposition des gouvernements. Tous les pays disposeront donc de nouvelles ressources importantes. Certaines d’entre elles peuvent être utilisés pour rediriger les fortes capacités de recherche des industries militaires vers des actions pacifiques urgentes.
L’histoire montre que des accords pour limiter la prolifération des armes sont réalisables : grâce aux traités SALT et START, les États-Unis et l’Union soviétique ont réduit de 90 % leurs arsenaux nucléaires depuis les années 1980. De telles négociations peuvent réussir parce qu’elles sont rationnelles : chaque acteur bénéficie de la réduction des armements de ses adversaires, l’humanité dans son ensemble aussi. Cette proposition pose un choix de société, la course aux armements ou la course vers le progrès. Une arme ne remplira jamais un ventre vide. Nous, dans notre environnement, nous devons continuer à nous battre pour l’océan indien demeure une zone de paix.
« Le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage » Jean JAURES
Nou artrouv’
David Gauvin
Future ligne de bus en site propre de Saint-Denis à Sainte-Suzanne
Mézami, zot i koné finalman bann marmaye lékol La Rényon la fé zot rantré partou é mèm dann Sintandré, landroi bonpé téi panss la rantré nora été (…)
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