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28 janvier 2011, par
« Le chômage, c’est l’armée de réserve du capital » : ceux qui ont de bonnes lectures sont sans doute tombés un jour ou l’autre sur cette phrase, qui résume à merveille l’un des mécanismes de l’économie de marché : plus il y a de chômage et de précarité, plus les opérateurs économiques peuvent maintenir la pression sur le travail.
Le chômage est ainsi un moyen pratique pour faire baisser les coûts de production des marchandises et des services, tout en limitant la contestation : la peur de perdre l’emploi si durement arraché réduit les marges de manœuvre des salariés et leur possibilité de s’organiser.
La crise permet aux grandes entreprises et aux gouvernements qui les soutiennent de se dégager de toute responsabilité en terme de politique de l’emploi.
Présentée comme une fatalité, la dépression économique masque que le chômage est véritablement produit par des politiques publiques, de plus en plus entièrement orientées vers la satisfaction des entreprises, aux dépens des salariés.
Le concept d’employabilité, omniprésent depuis les officines de GRH jusqu’aux sommets de l’Europe et des institutions internationales, a transformé en profondeur la place occupée par le travailleur dans la société. Dans le modèle issu de l’après-guerre, c’est cette dernière qui devait assurer la possibilité de l’emploi. « L’employabilité » fait désormais peser sur l’individu seul la responsabilité de trouver, ou non, de l’embauche… laissant toute marge de manœuvre à l’entreprise.
But recherché : atomiser le plus possible le monde du travail, afin d’enfermer chacun dans un rapport à l’employeur… et aux périodes sans travail.
Une aptitude à la soumission aux lois du marché et aux diktats des employeurs baptisée, à juste titre, « flexibilité » : il faut apprendre à se courber pour avoir le droit de vivre. L’imposture majeure de cette politique du chômage a consisté à se présenter comme un remède… au chômage lui-même.
Un mythe du plein emploi par le recours au patronat qui achève de s’effondrer aujourd’hui : selon une enquête récente, le chômage des jeunes a enregistré une hausse de 6,5%, tandis que celui des séniors explose, avec +25%. Dans le même temps, il n’est question que de destruction d’emplois pérennes dans la fonction publique et de report de l’âge de la retraite. Plus que jamais, le chômage et la détresse sont choses programmées.
G.G.-L.
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Messages
28 janvier 2011, 20:45, par pascal Duret
un autre escadron de cette armée ce sont les tavailleurs sans papiers, qui vivent en permanence sous la menace de l’expulsion et avec qui la droite gagne sur les deux tableaux. Les entreprises les exploitent en les payant à des tarifs "d’entreprises délocalisées" et le gouvernement peut agiter le spectre sécuritaire, dernière recours du volontarisme (sans risque) en politique en affichant par avance un nombre d’expulsions à tenir dansl’année (évidement au prix que les personnes expulsées, mêmes afganes même Haïtiensne soient traitées comme si elles étaient des pièces de rechange).
Pourquoi les chommeurs ne se révoiltent-ils pas, pourquoi La Réunion avec de si importants taux de chomage et de personnes sous le seuil de pauvreté ne connait-elle pas de grands mouvements sociaux ? parcequ’ils ne suffit pas d’être pauvre pour s’engager dans un mouvement social, il faut aussi être désespéré et avoir le sentiment de n’avoir plus rien à perdre, hors, il faut l’admettre et en tirer les conséquences, c’est une grande force du libéralisme économique que de s’appuyer sur le libéralisme politique pour convaincre les perdants du système qu’ils ont tout à y gagner à le prolonger et que leur réussite ne dépend que d’eux.