Pour protéger La Réunion

16 mai 2007

Devant les drames et les dégâts de la houle ces derniers jours dans l’Ouest et le Sud de l’île, tout le monde s’accorde à dire qu’il faut faire le nécessaire pour prévenir les effets des changements climatiques à La Réunion. Et certains d’ajouter que rien n’a été fait jusqu’à présent.
Or, il y a longtemps que des Réunionnais ont alerté les autorités sur les risques encourus par la population devant ces phénomènes. Ils ont non seulement préconisé des mesures préventives mais encore réalisé des travaux en ce sens.

Dans tous les projets de développement publiés par le PCR depuis 1975, des solutions étaient proposées. Roland Troadec, docteur en géologie marine, rappelle un fait historique dans “le Quotidien” d’hier : « ce nouvel épisode de houle constitue une illustration supplémentaire de l’impérieuse nécessité - déjà soulignée depuis une vingtaine d’années dans plusieurs rapports du laboratoire de géologie de l’université, pour le compte notamment de la Région - de revoir l’urbanisation du littoral ».
C’est précisément un des buts de la route des Tamarins, réalisée par la Région, qui ouvre des perspectives d’urbanisation à mi-hauteur et qui devra être prolongée jusqu’à Sainte-Rose et Saint-Joseph. Au niveau des réalisations, on peut citer bien d’autres exemples.

Cette préoccupation essentielle - concernant la protection de la population réunionnaise et de son environnement - est la priorité du “Nouveau Contrat Social” proposé par le PCR. Elle se retrouve dans la plate-forme de l’Alliance soutenue par le nouveau chef de l’État. On y voit tous les projets d’infrastructures mais aussi les mesures sociales pour protéger La Réunion. C’est pourquoi cette plate-forme doit être au cœur des législatives.

L. B.


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