Pourquoi Didier Robert n’a-t-il pas communiqué après la réunion de la SEMATRA, lundi dernier ?

27 octobre 2014, par J.B.

Dans la rubrique « les médias se trompent sur Didier Robert, en conséquence ils trompent l’opinion », l’illustration suivante est typique.

Tout d’abord rappelons à quelques esprits sensibles que récemment les médias américains ont reconnu qu’ils n’ont pas joué le rôle critique que la société était en droit d’attendre, en particulier lors de l’invasion de l’Irak par l’armée américaine. Ils se sont trompés sur leur président et ils ont fini par intoxiquer le monde entier. Nous voyons les conséquences aujourd’hui au Moyen Orient. Même Colin Powell, à l’époque ministre des Affaires étrangères des États-Unis, a fini par écrire un livre pour tenter d’effacer ce qu’il appelle « une tâche » sur le parcours exemplaire du Noir américain, comme il aime à se définir.

Témoignages a signalé lundi dernier la tenue de l’assemblée de la SEMATRA, dans le contexte de la médiatisation de la « continuité territoriale », qui pour nous sert de paravent à une situation plus grave d’Air Austral. Nous nous attendions à ce que les médias aillent se mettre à l’affût des débats et de l’ordre du jour, et des conclusions des débats. Pas un mot n’est sorti de cette assemblée. Pas même un communiqué pour rendre des comptes à leurs mandants et à l’opinion. Rien. Pourtant la SEMATRA est-elle bien présidée par un mandataire public ? Est-il normal que le Président de Région agisse ainsi comme dans un club personnel ? Ce seul fait n’est-il pas suffisant pour que les médias alertent l’opinion ?

En fin de semaine, c’est en lisant le JIR qu’on apprend sous la signature du journaliste que Air Austral va acheter 2 avions. Mais, pour cela, il a besoin du feu vert du gouvernement mozambicain dont la compagnie est sous le coup d’une sanction. En d’autres termes, si le Mozambique n’avait pas de problème, Air Austral n’achèterait donc pas d’avion ? Or, la modification de la flotte était présentée comme absolument nécessaire. A la lueur de cet épisode, il est clair que le triple-président de la Région, de la SEMATRA et d’Air Austral n’a aucune stratégie de développement de la compagnie Air Austral. Il dépend des autres. Cela fait penser à ses numéros de médiatisation pour faire avaler à tous ses interlocuteurs les bienfaits des « îles vanilles » qui ne nous rapportent rien puisque le tourisme s’écroule. On peut aussi parler de l’ouverture hasardeuse de la ligne La Reunion-les Seychelles. Quel bilan financier ?

Et, puis, pourquoi le Mozambique, pourquoi pas Madagascar ? Quelle différence stratégique entre la LAM et Air Mad ? La Réunion-Madagascar on sait que l’avion sera plein mais La Reunion-Mozambique, comment va-t-il remplir les 2 avions ? Cette seule question montre que les médias se trompent sur Didier Robert, car il leur cache des vérités ; en acceptant le fait accompli, les médias faussent le jugement de l’opinion.

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