Poutine en Inde. Obama out

12 décembre 2014, par J.B.

Nous avons coutume de dire que la situation dans le monde change à une vitesse inouïe et bouleverse les repères qu’on pensait des plus stables. Pendant ce temps, à La Réunion, les médias s’amusent à fabriquer des créatures médiatiques, incapables de la moindre analyse politique, susceptibles de sauver le pays.

Si on suit les médias dominants, Obama est sans reproche et sanctionne le méchant Poutine, accusé de dépecer l’Ukraine et d’avoir abattu un avion de ligne. Pendant que toute l’attention est focalisée sur ce scandale, Israël en profite pour envahir Gaza, avec des armes américaines. La complicité est totale quand l’ONU vote la levée de l’embargo contre Cuba, il n’y a que 2 oppositions : Etats Unis et Israël. Cet spectaculaire isolement est l’échec de 60 ans de politique américaine.

Obama avait réussi à mettre dans sa poche tous les faux-culs de la Terre et de l’Univers quand se produisirent 2 phénomènes. A Valdaï, Sotchi, Poutine fit un discours magistral où il constate un état de guerre permanent orientée contre la Russie, voire sa propre personne. Il déclare ne plus accepter les humiliations et dit qu’il est contraint à la riposte. Le G20 à Brisbane, en Australie, a été le théâtre de l’ultime humiliation occidentale, mais surtout celui de la violente réaction de Poutine : des navires de guerre pour l’accompagner et une sortie médiatique très calculée.

Dès lors, les évènements s’enchainent à une vitesse incroyable. Obama et ses amis sont perdus. Hollande (France) se précipite à Moscou. Poutine est reçu en Turquie, avec classe. Ce sont pourtant 2 pays membres de l’OTAN. Il arrête de gros investissements en Europe. Les conséquences vont faire éclater l’Union Européenne. Merkel se sent isolée, devient agressive et réclame encore plus de sanctions. Obama vient de répondre NON.

Eclair de lucidité ou trahi par sa politique intérieure ? En tout cas, Poutine est en Inde où il signe des accords lourds dans tous les domaines. Une nouvelle fois, il brise le blocus avec une audace déconcertante. Il prend acte que l’Europe est rassasiée et n’a plus besoin de la Russie, alors il se tourne vers les pays émergents qui ont besoin de croissance rapide et élevée. Désormais, les pourparlers vont s’ouvrir directement entre les Etats Unis et la Russie, exit l’Union Européenne.

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