Préservons le coeur du Parc national de La Réunion

25 octobre 2017, par J.B.

« L’équivalent de la superficie de la Nouvelle-Zélande, en surfaces forestières, a disparu en 2016. Cette perte a ainsi atteint un niveau record de 29,7 millions d’hectares, selon des estimations publiées lundi 23 octobre par le Global Forest Watch (GFW). Ce bond de 51 % en un an s’explique surtout par les nombreux incendies ayant sévi dans le monde l’an dernier. Les récents brasiers en Californie et au Portugal devraient hisser 2017 vers un nouveau record de forêts détruites », rappelle « Le Monde » dans son édition d’hier. Cette superficie partie en flamme l’an dernier correspond à plus de 100 fois celle de La Réunion.

C’est ainsi que le Portugal a perdu 4 % de son couvert forestier. Au Congo en 2016, 15.000 hectares sont partis en fumée. L’an passé également, 600.000 hectares avaient brûlé au Canada. Ces incendies sont des pertes à l’échelle du monde. Tout d’abord parce qu’ils dégagent du CO2, un gaz à effet de serre qui monte ensuite dans l’atmosphère pour contribuer au réchauffement climatique. Ensuite parce que les forêts jouent un rôle considérable dans la vie telle que nous la connaissons sur Terre. Les arbres réalisent la photosynthèse qui produit l’oxygène, gaz indispensable à la faune vivant sur les continents. La destruction d’une forêt, c’est la perte d’une usine à oxygène que l’industrie ne peut pas remplacer.

L’été a commencé à La Réunion, et avec lui la période la plus propice aux incendies. Comme les années passées, les mois d’hiver ont été encore très chauds. Cette situation favorise la sécheresse et donc les risques de départ de feu. Notre île a une superficie d’environ 2.500 kilomètres carrés, dont la moitié est sous la protection d’un Parc national. Le coeur de La Réunion, ce sont donc plus de 100.000 hectares de forêt. Cela constitue une source importante d’oxygène et également une richesse dans la lutte contre le changement climatique. En effet en poussant, les plantes absorbent le CO2 pour le transformer en matière et en oxygène.

C’est dire la responsabilité qui pèse sur la génération actuelle pour préserver cette part réunionnaise du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

J.B.

A la Une de l’actu

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus