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9 mars 2009, par
Dans tout mouvement social ou conflit politique, il faut toujours voir et prendre en compte ce qui est essentiel, ce qui est le plus important. Or dans la mobilisation actuelle des Réunionnais contre les causes du malaise social, ce qui préoccupe le plus la population est la situation des 52 pour cent de nos compatriotes qui sont condamnés par le système dominant à vivre sous le seuil de pauvreté. Et s’il y a une priorité à laquelle doivent se consacrer les décideurs, c’est bien le sort inacceptable de ces personnes-là.
Est-ce le cas des responsables économiques dans l’île qui ont refusé de négocier ce week-end avec le COSPAR (Collectif des Organisations Syndicales, Politiques et Associatives de La Réunion) sur les augmentations des salaires les plus bas et sur les baisses des prix des produits de consommation courante ? Non.
Or ces revendications sont à la fois urgentes, indispensables, entièrement justifiées et exprimées depuis très longtemps. Dans ces conditions, rien, aucun prétexte — et surtout aucune action menée par le COSPAR — n’aurait pu justifier le moindre refus de négocier là-dessus.
Est-ce le cas de l’État, qui est également appelé, dans les 62 revendications du COSPAR, à augmenter d’urgence les plus bas revenus de 200 euros ? Manifestement non, si l’on examine les réponses remises par le préfet au COSPAR samedi après-midi.
En particulier, cette hausse pérenne pour les 65.000 foyers obligés de se débrouiller avec le R.M.I. a été mise de côté. Comment peut-on sacrifer ainsi ces personnes sur l’autel social ?
Certes, il y a de nombreuses catégories sociales qui sont lésées par la crise actuelle. Mais la tentation du pouvoir est de faire le tri en abandonnant les plus pauvres.
Voilà pourquoi la mobilisation organisée mardi par le COSPAR est importante. Plus que jamais, nous devons nous unir et lutter avec force pour défendre en priorité les intérêts de nos sœurs et frères les plus défavorisés.
L. B.
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