Priorité aux plus faibles

9 mars 2007

Chaque jour, quantité d’événements nous montrent que nous vivons - à La Réunion et partout ailleurs dans le monde - dans des sociétés de violence. Une violence parfois extrême, comme celle qu’ont connue nos ancêtres au temps de l’esclavage et dont les séquelles sont encore vivaces aujourd’hui.
Comme toujours, ce sont les plus faibles qui sont les principales victimes de cette violence sociale. On pense aux 100.000 Réunionnais privés du droit à l’emploi, aux 400.000 compatriotes - un sur deux - dépendant de la CMU et donc placés sous le seuil de la pauvreté, aux 130.000 condamnés à l’illettrisme, à toutes les personnes en situation précaire.

Dans le même esprit, à l’occasion de la Journée mondiale de la Femme, on pense aux violences, aux humiliations et aux injustices dont sont victimes les Réunionnaises et les autres femmes sur la Terre. On en a encore vu une illustration avant-hier avec cette femme médecin poignardée par son ex-concubin au Tampon.
Parmi les humains les plus fragiles, il y a aussi les personnes handicapées et les personnes âgées. Trop souvent leurs droits ne sont pas respectés et leur dignité bafouée.

Une autre catégorie de citoyens est particulièrement victime de ce système social injuste et violent : ce sont les usagers les plus vulnérables de la route ; à savoir les piétons et ceux qui se déplacent sur deux-roues.
La violence engendrant la violence, tous ces exemples montrent qu’il faut un changement politique profond si l’on veut aller vers une société civilisée. C’est-à-dire mettre l’humain au centre et donner la priorité aux plus faibles.

L. B.


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