
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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6 juin 2017
C’est cet après-midi que les représentants des planteurs, de Tereos et de l’État doivent se retrouver pour discuter de la Convention Canne pour la période 2017-2021. Pour le moment, la seule proposition de l’industriel est une hausse de 49 centimes par tonne du prix de la canne qu’il achète au planteur. Cette somme vient d’un écart technique qui est censé se réduire.
Cette somme est bien loin de répondre aux revendications des planteurs. Ils demandent une hausse de 6 euros du prix de base de la canne à sucre, qui reste bloqué depuis plus de 20 ans à 39 euros par tonne. Depuis la parution d’un décret au « Journal officiel » le 10 mai dernier, les industries du sucre outre-mer ont la garantie de toucher une subvention supplémentaire de 38 millions d’euros par an pour les campagnes sucrières 2017, 2018, 2019 et 2020. Pour Tereos, propriétaire des deux usines de La Réunion, cette somme s’élève à 28 millions par an. Cette somme est destinée à faciliter la commercialisation du sucre réunionnais en Europe. Car à partir du 1er octobre prochain, les quotas sucriers n’existeront plus. La production réunionnaise sera donc confrontée à la concurrence mondiale.
En laissant la totalité de la somme aux industriels, le gouvernement sortant a créé les germes du conflit. Il aurait dû en effet faire figurer dans son décret la part destinée aux planteurs, et celle qui revenait aux usiniers. Cela aurait permis d’éviter un conflit qui s’enlise. À un mois du début de la coupe, le prix de la canne n’est en effet toujours pas connu, car les industriels refusent de partager cette nouvelle subvention. Dans cette bataille, les planteurs peuvent compter sur le soutien du PCR. Ils bénéficient également du soutien de la Confédération paysanne et de plusieurs syndicats de planteurs des Antilles, alertés par la lettre ouverte adressée par la sénatrice Gélita Hoarau au ministre de l’Agriculture.
Aujourd’hui, des planteurs se rassembleront devant l’usine de Bois-Rouge et se rendront en convoi à Saint-Denis. Autant dire que la rencontre de ce jour est très importante. Si les industriels continuent à ne rien vouloir lâcher, le blocage persistera. La filière canne représente 18.000 emplois, 25.000 hectares répartis dans 23 communes, et une part importante des exportations. L’enjeu de la discussion est donc très important pour toute La Réunion.
J.B.
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Messages
6 juin 2017, 10:19, par Maillot Joseph Luçay
Les Réunionnais ont commencé à exploiter la canne de manière industrielle depuis le début du 19ème siècle . Cette culture fait partie de notre histoire et on ne peut pas tirer un trait dessus comme ça du jour au lendemain parce que l’Europe ne veut plus la garantir . La Réunion fait partie de l’Europe , mais avant tout de la France et si l’Union européenne peut refuser d’accorder sa solidarité aux réunionnais pour sauvegarder cette culture ou tout au moins pour aider ceux qui en vivent à se reconvertir vers d’autres cultures , c’est le devoir de la France de le faire mais aussi notre devoir à tous ..
Les difficultés de la filière canne de la réunion concernent tous les réunionnais . Ils doivent soutenir les planteurs dans leur combat pour leur survie . Si la solidarité nationale est insuffisante , on devrait également penser à la solidarité régionale et départementale et prendre sur les impôts que les réunionnais versent à ces deux collectivités ce qu’il faut pour qu les agriculteurs réunionnais puissent continuer à planter de la canne tout en engageant des opérations de diversifications qui sont imposées par la mondialisation et la concurrence internationale.
On peut tout faire à la Réunion et le marché international est maintenant à la portée des réunionnais, il suffirait sans doute que les producteurs de cannes fassent l’effort de se reconvertir pour se tirer de cette mauvaise situation. Mais la reconversion ne pourra pas se faire sans la solidarité locale nationale et européenne .