Qu’attend Huguette Bello pour soutenir une mère de famille expulsée par la force d’un logement social ?

3 novembre 2015, par J.B.

Une mère de famille et ses enfants sont expulsées par la police d’un logement social et la présidente de l’Union des Femmes de La Réunion ne dit rien. Voilà qui montre son vrai visage et doit faire réfléchir ceux qui croient à tort qu’elle est encore communiste.

A quelques semaines du premier tour des élections régionales, c’est l’agitation autour de sujets qui ne sont pas en rapport avec les compétences du Conseil régional. Rappelons qu’en 2010, outre la fable des 2.000 bus, Didier Robert avait promis que la Région allait s’impliquer dans le logement social. C’était même une des justifications du ralliement d’une tête de liste au chef de file de l’UMP. 5 ans après, force est de constater que l’on attend toujours les logements sociaux de la Région. Mais cela n’empêche pas une candidate de faire de la surenchère dans ce domaine. Elle est même députée, elle doit donc connaître les lois, car elle les vote. Elle sait donc que la Région n’a pas pour but de construire des logements sociaux, mais elle insiste. Elle aurait pourtant mieux à faire sur un terrain où elle peut agir concrètement. En tant que députée et présidente de l’UFR, Huguette Bello est particulièrement silencieuse devant un drame qui touche une mère de famille dans sa circonscription.

Vendredi, Gina Masseaux et ses enfants sont expulsés du logement social qu’ils occupent. Plus grave encore, cette expulsion a eu lieu avec le recours de la police. C’est du jamais vu au Port, car avec les communistes à la mairie, il est clair que les élus seraient venus soutenir la famille face à la police. Interrogé, un enfant de la famille a dénoncé la brutalité de l’expulsion.
La famille a alors trouvé refuge dans un logement de fonction de la commune du Port. Moins de 48 heures plus tard, elle a été mise à la rue par les policiers, à la suite d’une plainte de la mairie du Port.
Bien entendu, les défenseurs de l’ordre établi rejettent la responsabilité des expulsions sur les victimes. Quand les communistes dirigeaient la commune du Port, jamais de tels faits seraient arrivés, bien au contraire.

Ceci étant, Huguette Bello est bien silencieuse sur cette question. Elle est pourtant présidente de l’UFR et députée de la circonscription. Une mère de famille et ses enfants sont expulsées par la police d’un logement social et elle ne dit rien. Voilà qui montre son vrai visage et doit faire réfléchir ceux qui croient à tort qu’elle est encore communiste.
L’UFR a justement été fondée pour rassembler les Réunionnais contre les injustices du type de celle subie par la famille Masseaux. L’UFR est donc trahie par sa cheffe. Et son silence devant ces événements tragiques interroge.

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