Qu’est-ce qu’on attend ?

6 juin 2006

Mauvaise nouvelle vendredi : la Préfecture annonce que la semaine dernière, 1.200 Réunionnais ont été à leur tour contaminés par le virus du chikungunya. Soit presque autant que la semaine précédente, où l’on a réévalué le nombre de nouveaux malades à 1.600. Toujours 3 fois plus que le nombre de personnes frappées chaque semaine l’an dernier à la même époque.
Aujourd’hui, 262.000 personnes ont été infectées et le nombre de décès liés au chikungunya a été porté à 228.

Tous ces chiffres montrent la gravité de la menace qui pèse sur la population réunionnaise si d’ici l’été on ne passe pas à une étape supérieure dans la lutte contre le moustique transmettant le virus. La catastrophe sanitaire, économique et sociale risque d’être encore plus grave que l’été dernier.
Nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises et nous le répétons encore : cette nouvelle étape - outre le renforcement de l’élimination des déchets et de l’aide aux personnes les plus démunies pour se prémunir par des répulsifs - doit se concentrer en priorité sur la lutte contre les larves des moustiques.

Pour cela, il faut d’urgence aider tous les Réunionnais à devenir des acteurs de cette lutte en utilisant massivement le Bti. Ce bio-pesticide est efficace. Il évite les dégâts écologiques provoqués par les pesticides chimiques. Enfin, il permet de responsabiliser tous les citoyens dans une campagne vitale pour La Réunion.
Alors qu’est-ce qu’on attend ?

L. B.


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