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22 février 2013, par
Cela fait 3 semaines que les Réunionnais manifestent pour exprimer leur détresse devant la pénurie d’emploi. Beaucoup de jeunes. En majorité, des garçons. Les femmes ont fait des apparitions marquées au Port. C’est que le chômage touche tout le monde : 162.000 inscrits à Pôle emploi dont 23.000 âgés de moins de 25 ans ! Seulement l’an dernier, il y a eu 10.000 chômeurs supplémentaires.
Les jeunes ne se sont pas adressés aux entreprises pour réclamer des embauches. Ils connaissent les réponses avant de passer la porte d’entrée : négatives. Du reste, 8.000 entreprises ont des dettes fiscales et sociales qui se montent à 1,2 milliard euros. Souvent, les responsables d’entreprise se plaignent publiquement de leur situation. Dans ces actions pour l’emploi, les manifestants se sont adressés directement aux maires qui, hélas, n’ont pas les moyens de fournir des emplois. Est-ce pour cette raison qu’ils revendiquent modestement un « ti contrat », un emploi aidé ?
Or, tous ces moyens relèvent de la politique du gouvernement. C’est le préfet, représentant de l’État qui en dispose et les répartit. Les communes ne font qu’ajouter un complément de financement du dispositif. D’ailleurs, concernant les contrats dits « emplois d’avenir », c’est le ministre des Outre-mer qui est venu en faire la promotion, signant les 7 premiers et annonçant du même coup qu’il y en aura 5.000 pour La Réunion. Demain, une autre ministre va en signer 50.
La dernière réunion de la commission transparence sur l’utilisation des emplois aidés avait pointé les difficultés d’application des nouvelles mesures gouvernementales. Malgré cela, tous les acteurs cherchaient des solutions, car la situation était tendue. En pleine crise, les maires n’ont pas hésité à se rendre sur les foyers de tension ou à rencontrer les manifestants. Constamment, ils ont privilégié le dialogue. Tous les observateurs ont noté objectivement la présence du maire du Port sur le terrain. En toutes circonstances, les liens du dialogue n’étaient jamais rompus.
Il a fallu que Mongin, père et fils, vienne à La Rivière des Galets, pour qu’aussitôt, les choses dérapent. Comment des chômeurs qui cherchent un « ti-contrat » pouvaient disposer de camions et autres engins pour bloquer le rond-point de La Rivière des Galets ? Ils sont étrangers à La Rivière des Galets. Ils prennent les micros et désignent à la vindicte populaire « le maire et son parti ». La manifestation pour des emplois aidés prend à ce moment-là une autre tournure et le soir, c’est la mairie annexe qui brûle.
Le procureur de la République doit saisir les enregistrements et enquêter sur les agissements de ces 2 chômeurs de luxe. Que faisaient-ils à La Rivière des Galets ? Il n’est quand même pas difficile de vérifier leur emploi du temps. N’étant ni chômeurs, ni résidents de l’endroit, quel était leur rôle exact dans le développement des manifestations qui ont fini par embraser la mairie annexe où avait lieu une des rencontres les plus difficiles, en présence du maire, justement.
La population de La Rivière des Galets n’a jamais voulu qu’on brûle sa mairie. Désormais, les langues se délient dans le quartier. C’est toute une population en colère, privée de service de proximité, qui accuse les irresponsables qui ont poussé au crime. Comme si un problème n’était pas suffisant !
J.B.
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