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21 avril 2017, par
Depuis plusieurs jours, une publicité du CNARM donne la parole à des Réunionnais qui ont réussi à trouver un travail en France. Les propos tenus présentent la France comme un pays où toutes les possibilités sont ouvertes ce qui en creux montre que l’avenir n’est pas à La Réunion, autrement dit, pour un jeune Réunionnais la France est un pays de rêve. Le ton de ces commentaires vantant un supposé eldorado français montre une nouvelle fois l’impasse d’un système incapable de régler les problèmes.
Cela illustre la persistance d’une politique vieille depuis plus de 50 ans : favoriser l’émigration de la jeunesse. Cette orientation avait été exprimée peu après le passage du cyclone de 1948, dans le rapport Finances, du nom d’un inspecteur des Affaires sociales. Mettant en évidence les conditions sanitaires désastreuses dans notre île à la sortie du régime colonial, il préconisait déjà l’émigration pour faire face à la forte croissance démographique qui allait s’amorcer. C’était alors Madagascar qui avait les faveurs de l’administration. À l’époque coloniale, la Grande île apparaissait comme un eldorado pour des Réunionnais pauvres. Dans les années 1950, ce fut la région de la Sakay qui fut choisie pour y installer des Réunionnais. Cette expérience finit par un fiasco. Avec le développement des besoins de la France en main d’œuvre pour faire fonctionner ses usines et ses services publics, une organisation fut créée, le BUMIDOM, pour organiser l’émigration des jeunes des Outre-mer. Avec le contrôle des naissances via notamment des avortements et stérilisations forcés, l’émigration était le moyen utilisé par les gouvernements qui se succédaient pour régler la question démographique plutôt que d’accompagner le développement du pays.
En 2017, le BUMIDOM n’existe plus, mais l’émigration continue d’être présentée comme une solution pour la jeunesse. À La Réunion, le PCR propose une autre orientation. Dans son discours mercredi à Sainte-Suzanne, Gilles Leperlier avait souligné l’importance de placer au cœur des revendications l’emploi des Réunionnais à La Réunion. Cela passe par la création d’industries et de services impossibles à délocaliser et répondant aux besoins des Réunionnais. Cela suppose également la transparence sur les recrutements. Gilles Leperlier avait ainsi évoqué l’obligation de déclarer auprès de Pôle emploi tous les recrutements envisagés. Ceci a pour but d’informer tous les chômeurs des emplois disponibles à La Réunion. Pour la fonction publique, le PCR préconise d’exclure les postes vacants à La Réunion du mouvement national pendant plusieurs années, pour qu’à compétence requise, l’emploi puisse être attribué prioritairement à un Réunionnais.
Ce sont des propositions qui marquent une rupture avec le système actuel. Ce n’est que justice, car pour un Réunionnais, c’est La Réunion qui doit être le pays de tous les possibles et de tous les rêves, pas la France.
J.B.
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Messages
21 avril 2017, 16:58, par Sailin
Un parti de gauche peut débattre et faire des propositions sur l’entreprise. Pour créer des emplois, il est important de trouver des solutions pour permettre l’entrepreunariat des jeunes et moins jeunes, trouver des solutions pour plus de transparence dans le paiement des charges sociales et patronales, s’assurer que les cotisations permettent de couvrir pleinement les employés lorsqu’ils sont malades, licenciés ... Le NPA et le Parti de Gauche ont certes des réponses sur la question de l’entreprise et du secteur économique, mais ces mesures ne répondent pas forcément aux exigences réunionnaises : résorber le chômage de masse, pousser à la création d’entreprise (aide et soutien), améliorer l’offre de formation (grande école, contrôle et réforme des formations pro dans les CFA, assurer que les programmes d’apprentissage répondent aux exigences du marché) et assurer que les enseignements permettent aux jeunes d’être autonome, professionnel et efficace. Et pas seulement dans des emplois de main d’oeuvre (suffit de voir les offres d’emploi à La Réunion peu pour les cadres ou sinon avec des exigences d’expérience freinant les candidatures à La Réunion). Proposer aux chômeurs de vrais ateliers de formation, via des associations, etc.