
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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17 juin 2009, par
À La Réunion, il ne se passe pas de jour sans que des acteurs et des responsables du monde économique se plaignent de leurs difficultés. Et le plus souvent, quand ils ne mettent pas en cause leurs employés en lutte pour un emploi stable ou pour un partage plus équitable des revenus au sein de l’entreprise, ils se tournent vers les pouvoirs publics pour exiger de leur part toujours plus de subventions.
Mais lorsqu’on analyse l’actualité économique du pays, on est tenté de demander à ce patronat réunionnais qu’il nous explique comment et pourquoi :
- des Mauriciens rachètent les Villas du Lagon et y investissent des fonds privés pour en faire un outil attractif pour le tourisme ;
- l’hôtel "Les Créoles" va être réhabilité au service de la clientèle avec d’importants investissements venus de l’Île Sœur ;
- la société privée canadienne Zeop, fournisseur d’accès à Internet, va investir plusieurs dizaines de milliers d’euros avec des financements mauriciens et sud-africains pour développer son réseau de fibres optiques à La Réunion.
Bien sûr, il n’est pas question pour nous, à aucun moment, de critiquer ces investisseurs. Mais rappelons simplement que dans ces trois cas, le retour sur investissement sera payé par les Réunionnais qui utiliseront ces différents services et rembourseront ainsi les investisseurs.
Il ne s’agit pas non plus de s’en prendre indistinctement aux patrons réunionnais, dont beaucoup ne ce comportent pas en "assistés de luxe" sur-rémunérés, mais consacrent leur existence à faire vivre leur entreprise, ses services et ses emplois. Mais l’on peut tout de même s’interroger sur les motivations de certains et sur leur détermination à contribuer au développement durable de leur pays.
Lorsqu’on prend les trois exemples cités plus haut, on constate que des chefs d’entreprises extérieurs croient aux investissements chez nous et font la démonstration que cela est rentable. Les patrons réunionnais croient-ils en leur pays, comme en la possibilité et la nécessité de valoriser ses atouts ?
On connaît le savoir-faire de ces personnes et l’on sait que beaucoup ne se contentent pas de rentes. Mais la question demeure : que veut et que fait le monde économique réunionnais avec et pour son peuple ?
L. B.
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