
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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9 mai 2017, par
À quelques semaines du début de la coupe, le prix de la canne à sucre n’est toujours pas connu. Cette situation amène forcément des inquiétudes. La filière canne-sucre est en effet un secteur qui procure 18.000 emplois, 100.000 personnes sont donc concernées. Au mois de septembre, ce sera l’application de la fin des quotas sucriers. La quota de La Réunion est supérieur à sa production. Il permettait jusqu’alors d’avoir une visibilité, car ce qui n’était pas vendu devait être acheté par l’Union européenne à un prix supérieur au cours mondial. Au mois de septembre, l’Union européenne n’interviendra plus, la protection aura cessé d’exister. Le sucre produit à La Réunion sera donc confronté à la concurrence mondiale.
Pour le moment, le gouvernement a mis en œuvre une mesure temporaire de soutien. C’est une aide supplémentaire de 28 millions d’euros pour compenser cette année le coût de production plus élevé du sucre réunionnais face à la concurrence. À ce jour, rien n’est garanti pour la suite. Un nouveau président vient d’être élu en France. Dans son programme figure un plan d’économies de 60 milliards d’euros, qui devra s’ajouter à toutes les mesures d’austérité adoptées sous les présidences de Nicolas Sarkozy et François Hollande. À l’échelle du budget de la France, une aide suffisante et permanente pour maintenir la filière canne-sucre est loin d’être insurmontable. Mais un tel choix serait un signal.
En effet, le secteur de l’élevage en France est en crise. C’est d’une part la conséquence des sanctions imposées par l’Union européenne à la Russie qui en retour a fermé ses frontières aux exportations agricoles françaises. C’est aussi d’autre part le résultat de la fin des quotas de production dans l’élevage. Les agriculteurs français demandent un soutien pérenne pour maintenir la tête hors de l’eau. Le gouvernement s’est contenté de mettre en place des mesures provisoires qui n’ont pas par nature à être pérennisées.
Si une aide permanente était versée à la filière canne réunionnaise, nul doute qu’elle réveillerait les revendications d’un secteur économique en France menacé de disparaître à cause de la fin des quotas. Et pour garantir la survie de ces milliers d’exploitations menacées, le budget est autrement plus important. À cela s’ajoute le fait qu’Emmanuel Macron apparaît comme le président venu appliquer en France une politique d’intégration dans un marché unique mondial.
L’avenir de la filière canne-sucre est donc une question à laquelle devra répondre le nouveau pouvoir. Car la situation reste la même qu’avant l’élection d’Emmanuel Macron.
J.B.
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Messages
10 mai 2017, 07:12, par Maillot Joseph Lucay
Avec Macron l’avenir de la Filière canne de la Réunion sera internationale et celui des usiniers et des planteurs réunionnais sera sombre pendant longtemps ; aussi longtemps qu’il leur faudra de temps pour se reconvertir dans un autre secteur agricole aussi sûr et aussi rentable . car dans le cadre de la mondialisation la valeur marchande du sucre et des sous produits dérivés de la cannes va continuer de baisser .
10 mai 2017, 18:51, par dudule
M. Macron est, malheureusement, complètement favorable à l’Europe actuelle. Sa marche de dimanche soir sur la musique de l’hymne Européen est un symbole fort. Donc il est à craindre pour l’avenir de la canne. Le prix du sucre risque d’être totalement soumis à la loi du marché avec interdiction, des aides de l’état ,de la part de Bruxelles.
Ceci dit il faut reconnaître que la canne n’a plus vraiment d’avenir. Bien sur il faut continuer à aider les planteurs actuels, qui travaillent durs et méritent donc de vivre décemment.Il faudra donc que les élus locaux, de touts bords, s’unissent pour maintenir les aides actuelles et les quotas pourencore quelques années. Le temps d’une reconversion. Par contre il ne faut plus encourager les jeunes agriculteurs à se lancer dans la canne à sucre.
11 mai 2017, 20:17, par Arthur
Merci pour ces infos, suite à l’élection d’EM. Peut-on lui faire confiance ? On verra bien s’il arrive à améliorer les choses, à atteindre ses objectifs pour le long terme. Pour l’Europe, la France, les outre-mers. Le Monde ! Les citoyens l’ont choisit avec une large majorité, pour cinq ans. Il a explosé la gauche et va "s’occuper" de la droite. C’est un très fin politique. Très intelligent, il comprend très vite.
La canne, il connait, il en a même coupé quand il est venu sur l’île de la Réunion. Il faut se rendre à l’évidence, tout simplement. L’Europe subventionne mais cela ne peut durer éternellement, dans les îles, la canne à sucre, en Europe la betterave. Elle s’est agrandit, et aide aussi les nouveaux entrants plus pauvres que la France comme la Roumanie, la Pologne où les smic sont proches de 350 Euros seulement !
La cause du départ annoncé d’usines comme Whirlpool. On le sait, les capitalistes ne font pas dans la dentelle, ils savent regarder (uniquement hélas) les chiffres, rendement, profit, retour sur investissement, défiscalisation, chiffre d’affaires, impôts et charges diverses qui varient beaucoup suivant les pays, déjà dans l’Europe, pire ailleurs dans le monde. Pour le bonheur des actionnaires !
Combien d’entreprises, françaises au départ ont vite fait, depuis des années déjà, d’installér des usines en Chine, Vietnam, Inde ou bien s’adressent à eux pour de la sous-traitance (automobile, jouet, outillage, électroménager...) ?
Je pense qu’il faut se rendre à l’évidence, cesser de promettre des lanternes en place de vessies. Sur France Inter, il faut écouter l’émission les samedis "on n’arrête pas l’éco".
Celle de dimanche "on va déguster" était consacrée dimanche dernier et le précédent sur la cuisine réunionnaise, excellente.
Ainsi, on a apprit qu’à ste Suzanne, des agriculteurs ont eu la bonne idée, le courage de se diversifier en se lançant dans la culture du cacaoyer, en prenant soin de choisir les variétés d’arbres qui porteront bientôt leurs cabosses. C’est le haut de gamme qui a été retenu, pour du chocolat de luxe, prisé des connaisseurs, patissiers, chocolatiers, et même des cuisiners et je trouve que c’est une très bonne idée. L’île de la Réunion, c’est notre avis, ne pourra jamais concurrencer les autres pays beaucoup plus grands, producteurs depuis belle lurette comme le Brésil, (gros producteurs de sucre aussi, propriétaires des deux usines réunionnaises restantes) en Amérique latine, du Sénégal en Afrique,
Le chocolat, c’est beaucoup plus rentable, que le sucre. Et de plus, personne ne parle des dégats sanitaires que ce dernier engendre, le diabète !
Maladie sournoise qui peut entraîner la gangrène,d’où parfois risque d’amputation, de perte de la vue etc... Gaffe ! Arthur.
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