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7 novembre 2011, par
Lors de la rencontre du G20, à Cannes, Barack Obama s’est offert un bain médiatique dans la cité des stars du cinéma. L’occasion était trop belle pour ne pas nous accorder quelques reculs avec l’événement soi-même, question de jeter un regard sur l’Obama nouveau.
Lors de l’élection à la présidence des États unis en 2008, la médiatisation était tellement mondialisée qu’on assistait, en réalité, à la désignation du président du monde. Pour cette élection planétaire et symbolique, c’est Obama qui avait la sympathie du public. A La Réunion, nous n’avons pas échappé à la déferlante.
L’un des critères de différenciation politique qui a marqué les esprits, c’est qu’Obama est « noir », « de couleur », « métissé », « musulman »… bref, l’Amérique allait être gouvernée par un « non blanc ». Cet affichage n’avait pas un caractère raciste, mais transcrivait symboliquement l’état d’esprit qu’un changement profond de politique était en cours (voire attendu), et qu’il fallait soutenir, l’accompagner jusqu’à l’accouchement électoral.
En 2012, il se présentera à sa propre succession. Cette fois, l’opinion sera nourrie par son bilan qui repose sur la réalité de ses actes concrets et non plus sur les aspects symboliques.
Obama, avec ses racines musulmanes, était très attendu sur le dossier palestinien. Il savait que l’appel des Palestiniens à vivre en Paix était l’autre sujet qui attire également beaucoup de sympathie dans le monde. Il n’a pas hésité à s’engager dans un discours retentissant à l’ONU, le 23 septembre 2010. Il a déclaré : « L ’an prochain, on verra ici même la naissance d’un État souverain de Palestine, vivant en Paix avec Israël ». C’était cohérent avec son intervention tenue à l’Université du Caire, un an avant, en 2009. Jusque-là, la réalité politique correspondait bien au jugement symbolique lorsqu’il fut élu.
Encouragé par autant d’aplomb, le président de l’Autorité palestinienne déposa un dossier sur la création d’un État palestinien, lors de la 66ème session de l’ONU, en septembre 2011. Et, là, c’est la surprise : Obama vote “Non”, considérant qu’il s’agit « d’un raccourci historique ». Cette fois, la couleur politique du nouveau président des États-Unis est la même que celle de ses prédécesseurs qu’il avait pourtant vilipendés.
Cela se vérifiera encore à l’UNESCO. Un mois après, le 2 novembre 2011, l’État palestinien est admis comme membre à part entière, par une majorité écrasante de cette Assemblée de 107 voix pour, soit 61%. Il y a eu 14 contre. Non seulement les États-Unis votent contre, mais ils annoncent qu’ils se retirent du financement de l’assemblée. Or, les États-Unis sont un gros contributeur. Cet acte de représailles est incompréhensible, car il s’agit d’un juste équilibre : Israël en est membre depuis 62 ans !
Pourtant, à la fondation de l’UNESCO, il est dit : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». Un de ses objectifs est d’ « assurer à tous le plein et égal accès à l’éducation, la libre poursuite de la vérité objective et le libre échange des idées et des connaissances ». Le doute n’est plus permis : la couleur politique est en contradiction avec la politique symbolique qu’il est censé incarner. Est-il démocrate quand il conteste un vote à 61% ? Quand il punit les électeurs en les asphyxiant financièrement ? On se croirait à La Réunion dans la pire période de répression et de fraude.
La politique symbolique, c’est aussi quand le démocrate qu’il se prétend être annonce la fermeture du « tribunal d’exception » à la base de Guantanamo qui a été mise en place, par son prédécesseur Georges Bush, en dépit du droit international. Le 22 janvier 2009, il signe l’acte officiel de fermeture et médiatise à outrance. Cependant, depuis cette date, rien n’a bougé !
Voilà la vérité sur Barack Obama. Hélas, elle n’a qu’une seule couleur ! Celle d’Obama, comme celles de tous les autres dirigeants politiques de la planète, c’est sa couleur politique. La sienne est américaine et réactionnaire.
J. B.
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