Rassemblement et ouverture

11 octobre 2007

Les partis et responsables politiques emploient souvent les concepts “rassemblement” et “ouverture”. Pour renforcer leur organisation ou gagner une élection, ils disent qu’ils veulent rassembler le plus de monde possible et s’ouvrir à des militants d’autres courants de pensée.
En soi, ces projets sont légitimes et peuvent être porteurs d’avancées sociales, politiques et culturelles car l’union est toujours gagnante. À condition, bien sûr, qu’elle soit loyale, respectueuse de la diversité de ses composantes et au service de causes justes.

Or, souvent quand on parle de “rassemblement”, on conçoit et on applique cette notion de façon perverse. On se dit “rassembleur”, mais on agit en dominateur qui exerce une suprématie sur ses alliés.
De même, souvent on prône “l’ouverture”, mais on se comporte en récupérateur des nouveaux alliés, instrumentalisés à ses propres fins. L’ouverture présumée devient une forme d’hégémonie.

Ces pratiques sont courantes au PS local et chez certains dirigeants de la “droite”, on le revoit à l’approche des élections. Ils se comportent en “petits chefs” disant à leurs alliés potentiels : vous devez vous rassembler... autour de moi et me suivre, c’est moi qui commande ; je m’ouvre à vous, mais c’est moi qui trie et qui décide ce que vous devez faire.
Le PCR et l’Alliance n’ont pas cette vision, ni cette pratique du rassemblement et de l’ouverture. Ils sont pour des rassemblements et des ouvertures respectant la diversité des opinions des gens qui s’unissent autour de projets élaborés en commun et auxquels chacun apporte sa contribution dans le respect des engagements mutuels.

L. B.


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