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23 septembre 2020, par
Depuis hier, la campagne pour le second referendum d’autodétermination – dont jusqu’à trois sont prévus par les Accords de Nouméa – de Kanaky - Nouvelle Calédonie a débuté. Elle débouchera sur un vote le 4 octobre prochain.
Quoi qu’il advienne du résultat, et bien que l’on puisse imaginer qu’ils seront biaisés par la nature même du scrutin (les Kanak, peuple autochtone ne sont pas les seuls à participer au scrutin, or ils sont structurellement minoritaires), ce referendum marquera d’une pierre blanche l’histoire de la décolonisation en France. Pour preuve, l’ensemble des partis indépendantistes appellent à participer au scrutin, alors que le Parti Travailliste notamment avait appelé à boycotter le premier pour des raisons de problèmes de liste électorale.
Les Kanak ne sont pas les seuls à vouloir une décolonisation de la part de la France. C’est aussi le cas des Polynésiens, qui ont d’ailleurs réussi il y a quelques années à faire inscrire leur territoire sur la liste des pays à décoloniser selon l’ONU, obligeant dès lors – sans acte pour le moment – à faire évoluer leur statut.
Ceci étant dit, quelles perspectives pouvons-nous apporter avec ce scrutin pour le peuple néo-colonisé que nous sommes ? S’il est évident qu’un referendum d’autodétermination n’est pas à l’ordre du jour, car nous ne souhaitons pas l’indépendance, nous pouvons légitimement nous poser la question de comment utiliser le contexte national pour aboutir à notre autonomie, ce qui est simplement de pouvoir décider par nous-mêmes de ce qui est bon pour notre peuple.
Cette autonomie semble d’autant plus nécessaire lorsque les contradictions de l’intégration sont exacerbées, comme cela est le cas aujourd’hui :
En effet, en cette période de crise sanitaire par exemple, qui peut dire que l’Etat et ses représentants (préfecture, ARS, etc.) travaillent pour le bien-être et la bonne santé, et donc le devenir des Réunionnais ?
Et cela n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ces contradictions.
Il semble donc plus que jamais nécessaire, en nous appuyant sur ce contexte national semble-t-il favorable à la décolonisation (bien que l’on puisse évidemment y apposer des bémols, comme le montre le FLNKS dans un article datant d’il y a peu dans nos tribunes) ainsi qu’à la déconcentration, de construire un rapport de force important vis-à-vis de l’Etat, porté par les camarades communistes – que l’on pourrait, pourquoi pas vu être renforcés par d’autres progressistes – en lançant un véritable débat public, et ce par tous les moyens possibles et imaginables sur l’autonomie, le but étant, dans ce contexte national exceptionnel d’aboutir le plus rapidement possible à l’autonomie de notre peuple, et ce dans les meilleures conditions possibles, c’est-à-dire une autonomie de progrès.
Mathieu Raffini
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