
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
6 février 2006
Il y a des causes nombreuses et variées au déclenchement de l’épidémie de chikungunya à La Réunion, à son extension massive et à la gravité de ses conséquences. “Témoignages” a commencé depuis longtemps à identifier ces causes afin d’obtenir de l’État, principal responsable au nom de la loi de la politique de santé publique dans l’île, les moyens de lutter contre cette épidémie et ses effets.
Ce travail de recherche et d’analyse sur les causes profondes du fléau doit bien sûr être poursuivi par l’ensemble des Réunionnais et des autorités. Même si la priorité reste pour l’instant la mobilisation de tous pour combattre la maladie, soulager les malades, aider les plus pauvres à se protéger des moustiques et sauvegarder notre écosystème.
Deux des multiples raisons de l’ampleur de l’épidémie méritent dès à présent réflexion. La première tient au fait que les recherches médicales sur le chikungunya ont été négligées par les instances dirigeantes et par les laboratoires des pays riches car les personnes les plus touchées actuellement dans le monde sont les populations non blanches des pays sous-développés. Ce mépris à peine dissimulé se retrouve dans l’idéologie dominante où l’on a tendance à ne pas “faire un compte” avec les problèmes sanitaires des pays voisins ; “nous sommes la France”, donc “nous sommes au-dessus des autres pays”, “nous sommes riches, nous”, et “nous sommes à l’abri des épidémies de ces pays”. Cette idéologie doit être combattue et nous devons renforcer la solidarité régionale dans le cadre d’un co-développement.
La seconde raison, ce sont les survivances de l’anti-communisme, qui a déjà fait tant de ravages dans le passé : si de gros retards ont été pris pour combattre le chikungunya, c’est parce que l’on n’a pas voulu écouter les communistes, qui furent parmi les premiers à alerter les autorités sur ce problème.
La Réunion n’a rien à gagner à ces réflexes conservateurs du passé.
L. B.
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