
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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14 juin 2021, par
La polémique s’amplifie autour du concours des premières années de médecine. La loi santé 2019, permettant notamment d’arrêter le numerus clausus, entraine une année de transition qui ne se passe pas sans heurts.
La réforme des études de Santé, lancée progressivement en septembre 2020, s’annonce catastrophique à La Réunion cette année. En effet, le dernier numerus clausus était de 124 places pour les étudiants en Médecine-Pharmacie-Dentaire. On en est revenu à 70 places environ. La réforme, conçue pour compenser les dégâts provoqués par la pratique du numerus clausus qui limitait drastiquement le nombre d’admis en cursus de médecine, provoquant à long terme une carence en docteurs en médecine, s’est avérée un remède pire que le mal qu’elle était supposée traiter.
La première année commune aux études de santé (PACES) constitue entre 2010 et 2020 la voie de passage conventionnelle en France pour accéder aux études des professions de santé : médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, kinésithérapeute et pharmacien. Régie conjointement par le Ministère de la Santé et le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, elle se déroule à l’université au sein d’une unité de formation et de recherche (UFR) de médecine et s’achève par plusieurs concours des plus sélectifs de l’enseignement supérieur. Pour remédier aux taux d’échecs et de réorientations élevés caractérisant la filière, un programme de sélection alternative aux concours de la PACES est expérimenté, avant la suppression complète de la PACES à la rentrée 2020, remplacée par le parcours accès santé spécifique (PASS) et la licence option accès santé (LAS).
La situation des étudiants cette année s’explique par la transition nécessaire entre l’ancien et le nouveau système, d’après le président de l’Université de La Réunion Frédéric Miranville. « Nous accueillons cette année les redoublants du PACES, ce qui nécessite une prise en considération de ces étudiants pour les examens de cette année » détaille-t-il. 60 places sont d’ores et déjà prévu pour ces étudiants. A ces 60 places s’ajouteront 70 autres, destinées aux étudiants de PASS et de LAS.« C’est un chiffre qui n’est pas encore arrêté, mais à termes, nous visons environ 130 places pour le deuxième cycle de médecine, qui se déroule à Bordeaux » souligne Frédéric Miranville.
Même si la situation a grandement évolué, on peut toujours se demander pourquoi l’université de La Réunion n’accueille-t-elle que le premier cycle d’étude ? Avec la création du CHU et l’ouverture de postes d’enseignants chercheurs, La Réunion devrait pouvoir former les professionnels de santé dont elle a besoin. Mais là encore, l’ARS n’a pas fait le travail. L’université de la Réunion doit devenir un pôle de formation d’excellence pour les études médicales, et se tourner naturellement vers nos pays frères. Mais ils ont préféré toujours nous traiter comme les embryons d’un empire disparu depuis longtemps. Entre la Covid, la dengue, la fermeture du service d’urologie et le drame de la première année des étude de santé, on se demande par quel miracle les dirigeants de l’ARS sont toujours épargnés. Dans un fonctionnement ordinaire, on aurait dû depuis longtemps les rapatrier dans leur ministère d’origine.
« Partout où le hasard semble jouer à la surface, il est toujours sous l’empire de lois internes cachées, et il ne s’agit que de les découvrir ». Friedrich Engels
Nou artrouv’
David GAUVIN
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