
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
21 mars 2013, par
En pleine tempête, un des piliers du gouvernement est obligé de quitter le navire. L’information a fait la "une" de tous les journaux en France hier : Jerôme Cahuzac, ministre du Budget, a démissionné. Mardi après-midi, il a officiellement été mis en cause par la justice dans une affaire de blanchiment de fraude fiscale. L’affaire avait été révélée par "Mediapart" le 4 décembre dernier. Le journal avait soutenu que le ministre avait détenu un compte en Suisse. C’est l’enregistrement d’une conversation téléphonique au sujet d’un compte dans ce pays qui a accéléré les choses, car les experts disent que la voix a de fortes probabilités d’être celle de Jérôme Cahuzac.
Une heure après cette mise en cause officielle, il a présenté sa démission au Premier ministre. Deux heures après cette décision, le président de la République annonçait la fin des fonctions du ministre du Budget et son remplacement.
Cette démission survient au début de l’application d’un budget d’une grande rigueur. Pour tenter de réduire le déficit public à 3% du PIB, le gouvernement est parti chercher 30 milliards d’euros. Mais cela ne sera pas suffisant, le président de la République vient de reconnaître que le déficit sera de l’ordre de 3,7%. De nouvelles économies devaient donc être recherchées, et le ministre du Budget avait lancé des consultations auprès de ses collègues. Son successeur devra donc prendre en route ce dossier.
Ce changement de ministre a lieu sur fond de grandes incertitudes en Europe.
En Italie, plusieurs semaines après les élections législatives, c’est toujours la paralysie. L’ancien gouvernement continue d’expédier les affaires courantes. Aucun accord de coalition n’a permis de déboucher sur la constitution d’un nouveau gouvernement, correspondant à la volonté de changement exprimée par les Italiens. L’Italie est la troisième puissance de la zone euro, après l’Allemagne et la France.
À Chypre, c’est aussi la paralysie, mais sur le plan économique. En échange d’un prêt de 10 milliards d’euros, l’Union européenne demande que les épargnants soient mis à contribution. Cette annonce suscite aussitôt une ruée vers les banques. Mais les sommes prévues pour financer la taxe sur l’épargne sont déjà gelées par les banquiers.
Après plusieurs reports, le Parlement de Chypre a refusé de voter pour la proposition des Européens. La situation est donc bloquée, car les prêteurs, gouvernement allemand en tête, ne veulent pas d’un plan B.
La population est massivement opposée à cette mesure. Même si les plus petits épargnants ne seraient pas concernés par cette taxe, la population a perdu la confiance. Elle pense que tout le monde paiera.
La perspective de 2013, c’est une aggravation de la crise par rapport à 2012. Et c’est à ce moment que survient le remplacement du ministre du Budget en France. Ce remaniement en pleine tempête intervient sous la pression d’un événement. Dans un tel contexte, la position de la France n’est pas renforcée. Quelles seront les répercussions à La Réunion ?
J.B.
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