
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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13 août 2012, par
Cet après-midi, les maires des communes de La Réunion ont rendez-vous à la Préfecture, pour une nouvelle rencontre. Dans quel esprit ? Devant la baisse des contrats aidés décidée par le gouvernement, ils avaient annoncé leur refus d’organiser la rentrée. Un premier contact à la Préfecture a permis de constater l’intransigeance de l’État, sa volonté de jouer sur la division entre les maires et la communauté éducative. Personne ne peut imaginer qu’une réunion qui se tient à la veille de la première rentrée scolaire de l’actuelle mandature présidentielle puisse déboucher sur un échec. Un pourrissement de la situation serait préjudiciable à la majorité gouvernementale.
Ce matin, le recteur accueillera des primo-arrivants qui prendront leur fonction le lendemain dans nos écoles. Chaque année, ils sont des centaines de fonctionnaires qui sont envoyés dans l’Académie de La Réunion pour occuper des postes. Autant d’emplois à vie qui ne seront pas attribués aux Réunionnais. Ces exogènes percevront un salaire mensuel majoré de plus de 53% par rapport à leur revenu d’origine ainsi qu’un revenu supplémentaire équivalent à 16 mois de salaire brut correspondant à une prime de première installation.
Ces deux évènements ont lieu dans la même académie. D’un côté, on refuse aux communes les contrats nécessaires au bon déroulement d’une rentrée scolaire. Des contrats précaires et peu rémunérés, occupés essentiellement par des Réunionnais en bute à un chômage endémique de 30%. L’argument de réticence repose sur la politique d’austérité qui limite les dépenses publiques. D’un autre côté, le même gouvernement n’a pas la main sévère quand, pour des centaines d’agents déjà titulaires de leur poste en France, il leur octroie sans compter des mutations exotiques et gratuites : billets d’avion, déménagements, sursalaires, primes d’installation, rapprochements de familles, emplois familiaux ainsi que des congés tous les 3 ans, tous frais payés.
Est-ce bien raisonnable de continuer à cultiver de telles contradictions et de mettre en péril la cohésion de la société réunionnaise ? Surtout quand l’Éducation et la justice sociale sont les déclinaisons du programme de « changement » du président de la République et de sa majorité.
J.B.
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Messages
13 août 2012, 08:58, par jemma
Il faut aussi dans ce même état d’esprit supprimer nombre de primes qui accompagnent souvent les salaires, réduire les frais de mission vers la métropole : un exemple : un recteur qui part quatre fois dans un même mois pour des réunions en métropole, c’est du gaspillage de fonds publics !
Par ailleurs, il est nécessaire de cerner avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme les véritables besoins des collectivités en personnel !
13 août 2012, 11:26, par Dominique Mangèle
Etant moi-même un des "exogènes" dont vous parlez dans l’article, je me permet de réagir pour donner quelques bémols à vos informations :
j’ai été appelé de métropole pour exercer à la Réunion à un poste qu’aucun "indigène" ne voulait occuper...
quant à la prime dont vous parlez (16 mois de salaire brut ????), il semblerait que cette information soit erronée car je n’en ai de traces ni dans ma mémoire, ni sur mon compte bancaire...
de plus la prime de vie chère est versée à TOUS les enseignants, zoreilles, créoles, qu’importe
enfin la prime de déménagement est versée également aux enseignants issus de la Réunion qui s’installent en métropole...
Pourquoi donc vouloir instaurer un clivage au sein de notre institution alors qu’il n’a rien à voir avec le problème qui concerne la rentrée scolaire ?
Expliquons plutôt que le problème relève de l’utilisation de l’argent publique : pourquoi remettre en cause la mobilité professionnelle des enseignants qui est une richesse pour le monde éducatif, alors même qu’il est prouvé que les mairies réunionnaises fonctionnent en sureffectifs de 25 à 50% ????
Il est dommage donc de déplacer le problème en pointant du doigt des professionnels de l’éducation nationale française qui restent parmi les moins bien payés en Europe !